Navigation

Topsites

Topsite n°1
Topsite n°2
Topsite n°3
Topsite n°4

Liens utiles

Guide du débutant
Afficher les sujets non-lus
-40%
Le deal à ne pas rater :
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + Casque filaire ...
29.99 € 49.99 €
Voir le deal

Partagez

Quiproquo ou Quid pro quo [PV Akiza]

Invité
avatar
Invité
Sujet: Quiproquo ou Quid pro quo [PV Akiza]   Lun 22 Aoû - 11:40
Moins d'une semaine s'était écoulée depuis le départ d'Orchid de sa tribut nomade des steppes montagneuses isolées du reste de Rosanne aussi bien géographiquement que culturellement, traversant à dos de cheval des lieux vides de toute présence humaine, suivant les sentiers tracés par le passage des bêtes sauvages afin de passer de point d'eau en point d'eau tout en chassant l'occasionnel bétail quand ses vivres se faisaient basses. Après quelques jours à voyager ainsi, la jeune femme rencontra finalement des routes pavés par main d'homme, découvrant par là même ses premiers contacts avec ce que les rares marchants ambulants commerçant avec son clan appelait la civilisation, n'échangeant que de très succinctes conversations avec quelques gardes de caravanes quand ses pas la menaient à eux, obtenant quelques étranges petites pierres métalliques et clinquantes en échanges de deux fourrures, sous prétexte qu'elle en aurait besoin si elle désirait rejoindre la ville.

Par le temps qu'elle approche suffisamment de Viralys pour en voir les murs, Orchid et son destrier partageait maintenant la route avec une véritable nuée d'être humain, beaucoup plus qu'elle n'avait jamais vu de toute sa vie, même lors des grands conseils entre les différents clans. Elle-même complètement estomaquée, sa vision du monde chamboulée par cette révélation, la jeune femme devait jouer de toute sa concentration pour calmer son compagnon de route, passant une main rassurante dans sa crinière de minuit en espérant que ses caresses suffisent à le convaincre, pressant ses jambes contre les flancs de l'animal pour le guider à travers la marée vivante sans piétiner qui que ce soit sous les sabots solides de sa monture. Forcée à adopter un trot très lent au point de s'immobiliser pour quelques secondes de manière régulière, la cavalière pouvait sentir la sueur perlant le long de son corps, imbibant ses vêtements et égouttant de ses cheveux, venant s'ajouter au miasme épais qui flottait au dessus de la foule déferlant vers l'intérieur de la cité.

Le crépuscule débutait déjà pour trouver Orchid toujours en selle, mais cette fois parcourant les rues plus étroites de Viralys elle-même, son œil unique volant de gauche à droite et de haut en bas pour contempler toutes ces visions dantesques et inimaginables qui s'offrait à son regard, l'indifférence des autres badauds face à tout cela n'était pas la moindre de ses surprises. Se retrouvant déjà complètement dépassée par les simples habitations de pierre aux ornementations fantaisiste, la jeune femme n'était absolument pas prête pour la folie qu'était la place des Lumières, mais c'était bien là que les pas de son destrier les menèrent bien trop rapidement. Des bruits et des images l'assaillaient de toutes parts avec des hommes étranges qui jouaient d'instruments encore plus étranges sans se soucier de la présence l'un l'autre ou celle des tenanciers d'étales qui criaient pour attirer l'attention des passants sur leurs bric-à-brac brillants alors que des petits groupes en tenues bigarrées se disputaient, s'aimaient, se battaient et bien d'autre encore devant d'autres groupes cette fois vêtus plus normalement qui les applaudissaient ou les haranguaient sans rime ou raison décelable par la nomade sous les assauts sensoriels de la bastringue ambiante.

Heureusement, sa monture avait parvenu à garder une partie de son sang-froid malgré tout, remarquant une sorte de point d'eau bordé d'un cercle en pierre avec en son centre une femme de pierre tenant une urne qui se déversait dans le petit oasis sans arrêt. Coupant à travers la foule qui préférait laisser passer une bête si intimidante plutôt que de risque un coup de sabot potentiellement mortel, Orchid s'approcha de ce qu'elle reconnaissait vaguement une fontaine, une sorte de source artificielle selon les dires d'un marchand ambulant, bien des années plus tôt. Malgré son état d'esprit second et ses vêtements blancs lui collant à la peau sous la sueur, la jeune femme se fendit d'un grand sourire quand son destrier plongea la tête pour percer la surface de l'eau, buvant goulûment et envoyant des éclaboussures un peu partout sur les environs. Recevant quelques gouttes rafraîchissantes sur son visage pâle et sa poitrine provocante, la nomade éclata d'un rire presque cristallin tout en flattant l'encolure de son cheval, bien insouciante de qui pouvait bien finir tremper par sa faute.

Akiza
Akiza

Messages : 31

Feuille de personnage
Classe: Chevalier Wyverne
Niveau:
Quiproquo ou Quid pro quo [PV Akiza] 1460930484-bar-left1/10Quiproquo ou Quid pro quo [PV Akiza] 1460930015-empty-bar  (1/10)
Inventaire:
Inventaire<span id=Arme" loading="lazy" />Arme
11Hache de bronze
22
33
44
55
Sujet: Re: Quiproquo ou Quid pro quo [PV Akiza]   Sam 27 Aoû - 5:19
C'était maintenant la seconde fois que la femme mettait les pieds dans la grande ville, en l'espace de deux jours à peine. La veille, l'attaque inattendu de petits ingrats ne lui avait pas laissé le temps de bien profiter de sa présence dans la capitale. Il allait sans dire qu'Akiza n'avait pas oubliée ses plans de visite. Pour bien commencer la journée, elle commença par aller s'acheter quelques pâtisseries locales; tant qu'à faire le tour de monde, autant goûter à tout, n'est-ce pas? Bien sûr, ils n'y avaient que les gens extrêmement curieux et les gourmands pour penser comme cela, Akiza faisait partie de la seconde catégorie. Par contre... Fidèle à ses habitudes, elle finit encore par se perdre et déambuler totalement au hasard dans la cité, sac de nourriture sur l'épaule.

Tout comme la veille, ce qui frappait le plus dans cet endroit était l'attitude et l'allure des gens. Certains semblaient fortunés, d'autres non. Parfois, souvent même, des gens se bagarraient dans des ruelles ou devant des tavernes miteuses et personne n'intervenait. À Vyralis, cela semblait être la norme de fermer les yeux sur tout ce qui ne nous concernait pas directement, mais pourquoi? Pour ne pas s'attirer d'ennui probablement... Après tout, c'était exactement ce qui lui était arrivée la journée d'avant; elle ne s'était pas mêlée de ses affaires et avait récoltée cette magnifique coupure sur la joue. C'est principalement pourquoi Akiza imite le comportement indifférent des autres aujourd'hui. Mieux vaut se fondre dans la masse, n'est-ce pas?

Après plusieurs minutes de marche à l'aveuglette, elle arriva finalement à un endroit qui semblait parfait pour une prendre une pause repas; une magnifique fontaine trônait un peu plus loin, n'attendant que la jeune cavalière. S'assoyant sur le rebord en pierre, Akiza entreprit de croquer dans ses fameuses pâtisseries. Alors qu'elle engouffrait la seconde, un cheval apparemment sortit de nulle part, choisit ce moment pour s'abreuver, éclaboussant tous et chacun au grand plaisir de son cavalier. Décidément... Quelque chose ne tournait pas rond dans la tête des gens de cette ville. Ignorant ses vêtements maintenant humides – vu la chaleur ambiante, ce n'était pas bien grave – la femme approcha rapidement sa collation vers sa bouche, avant d'interrompre son geste.

- Kss.

Cet animal de malheur venait de ruiner son repas. De la si bonne nourriture gâchée... Se levant, Akiza alla se poster aux côtés de la monture et balança la pâtisserie au visage de la cavalière pour attirer son attention. Puis, elle prit la parole pour signaler son mécontentement, même si cela ne servait absolument à rien. Ce n'était pas comme si elle allait demander de l'argent à quelqu'un quoi... Mais en même temps, elle en avait simplement assez d'imiter les gens autour. Depuis toujours elle agissait à sa façon, sans se soucier de l'attitude ''normale'' à adopter, pourquoi commencer maintenant?

- Hey, regarde ce que ta bête a fait. Je ne vois pas ce qu'il y a de marrant à gaspiller de la...

Croisant finalement le regard de la femme, Akiza se tut un moment. La détaillant un court instant, elle remarqua bien sûr le bandeau qui lui couvrait l’œil droit, mais ce qui attira surtout son attention était sa forte poitrine dont les formes étaient des plus visibles sous ses vêtements moulés par l'humidité. Penchant la tête sur le côté en réfléchissant, les yeux rivés sur l'inconnue, Akiza reprit la parole d'un ton neutre, dénué de toute provocation.

- Descend de ton cheval.

La hauteur de son interlocutrice la dérangeait. Normalement, avec Noise, c'était toujours elle qui se trouvait au-dessus des autres. D'habitude, les gens s'agenouillaient à ses pieds, la forçant à baisser la tête. Devoir maintenant la lever la déstabilisait; ce n'était d'ailleurs pas très confortable pour le cou... Au moins, elle allait savoir quel supplice s'était pour les autres de la regarder de cette façon.

Même si elle se doutait que ce n'était pas nécessaire, elle tendit la main vers la cavalière pour l'aider. Dans ce geste, elle souhaitait surtout annoncer ses bonnes intentions, ne voulant pas donner l'impression qu'elle désirait la bagarre. Pour le coup, elle en avait oublié son gâteau et aspirait simplement à voir la femme de plus près, l'examiner. Il fallait toujours voir le bon côté des choses; cette fois, c'était la rencontre avec une femme qui semblait d'une beauté inégalable. Mais pour en être certaine, elle devait absolument la voir de plus près.

Quiproquo ou Quid pro quo [PV Akiza]

Page 1 sur 1

Fire Emblem Rebirth :: Rosanne :: Viralys :: Place des lumières+
Sauter vers: