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Viralys tea party (PV)

Rom&Ram
Rom&Ram

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Classe: Voleur
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Sujet: Viralys tea party (PV)   Dim 29 Mai - 3:22
Après la pluie, le beau temps. Une expression couramment utilisée pour se rassurer qu'après une épreuve difficile, la négativité laisse place au bonheur. Analogie tirée de la nature, car, bien entendu, le soleil ne peut éternellement rester couvert par les nuages. Mais peut-on vraiment appliquer ce genre de principe à la vie courante? Comment peut-on prétendre qu'une vie peut s'améliorer du jour au lendemain? Peut-on vraiment regarder un individu venant de tout perdre et lui dire que sa vie va nécessairement finir par valoir la peine d'être vécue? C'est présomptueux, tout simplement idiot. Peut-on vraiment dire à quelqu'un qui, en une nuit, a tué son père, sa mère, son mentor et la personne à qui on a juré fidélité. Non, cette expression n'est qu'un des nombreux mensonges inventés par l'humanité pour se donner l'illusion qu'il a le contrôle sur sa vie et son bonheur. Un peu comme ''ce n’est pas l'extérieur, mais l'intérieur qui compte'' ou alors ''ce n’est pas la taille, mais la façon de s'en servir''. Certes, l'averse qui semble durer une éternité venait de laisser place au beau temps, mais il ne faut pas mélanger ''évidence'' et ''désillusion''.

C'est le genre de pensée qui traverse l'esprit de Ram alors qu'elle regarde sa chère sœur faire ses bagages. Ce genre d’idiotie, c'est ce qu'elle et sa sœur avaient tant l'habitude d'entendre presque tous les jours, particulièrement dans leur jeune temps où elles devaient ramper à leur chambre suite à leur punition journalière. En rétrospection, Ram se surprend elle-même de ne pas s'être enlevée la vie à cette époque pour échapper à cette torture incessante. Peut-être l'aurait-elle fait si ce n'était pas de Rom. Impossible à dire, on ne peut prédire les diverses possibilités et variantes de nos choix de vie, sinon tout ce bordel serait beaucoup plus facile à gérer.

Ram, Ram. finit par exprimer sa soeur, tirant son aîné de ses pensées. Tu ne devrais pas également rassembler tes effets aussi? Il ne serait pas très sage d'étendre davantage notre séjour.

Elle hocha lentement la tête. C'est vrai, elles sont en cavale après tout. Le meurtre brutal d'un noble influant avec des amis bien placés, ça ne passe pas très inaperçu. De plus, elles n'ont pas été très subtiles sur le coup, il faut se l'avouer. Un peu de reconnaissance dans les derniers jours lui a confirmé qu'elles sont recherchées. Les gardes posent beaucoup de questions à leur sujet et la sécurité aux portes de la ville a été hautement améliorée. Clairement, quelqu’un graisse les pattes de la milice pour s’assurer que les jumelles ne mettent pas le pied hors de Viralys. Personne ne rentre ou quitte la ville sans un petit interrogatoire et une fouille complète des wagons et des coffres de marchandise. On ne rigole vraiment pas. Cette sécurité s’étend durant toute la journée, même durant la nuit. Ram et Rom en ont longuement discuté, tentant de trouver leur meilleure option dans cette situation beaucoup plus que fâcheuse. Les portes sont clairement hors de question. Même si elles arrivaient à acheter leur passage hors de la ville, elles ne pourront pas rester cachées lors des fouilles. Grimper le mur? Encore pire. Sans outils, elles ne pourront pas exactement les parangons de la subtilité. Elles peuvent toujours solliciter la protection d’un autre noble, mais il est impossible de dire qui peut être leur allié dans cette situation. Leur maître possédait un impressionnant cercle social. Difficile de compter sur cette possibilité. Sinon… Il y a toujours la mer. Se glisser à l’intérieur d’un bateau et s’y cacher est beaucoup plus facile que de grimper un mur de pierre. Elles ont donc établi un plan. Lorsque le soleil commence à se coucher, la garde de nuit prend la relève sur le groupe précédent. Le plan est donc de se glisser au port de Viralys l’heure précédant ce changement en se mêlant à la foule de la Place des Lumières. Suite à une longue journée, leur vigilance devrait être plus défaillante. Bien entendu, les soubrettes ne comptent pas simplement prendre sans rien offrir en échange. Pour payer le passage, les deux soeurs ont en leur possession un médaillon en or massif incrusté de nombreuses gemmes. Quelque chose qui doit sans doute valoir une petite fortune. Cette chose appartenait à leur maître. Ram le lui a arrachée du cou alors qu’elle y plantait son couteau. Elle ne comptait pas vraiment lui prendre, mais sous le coup de l’émotion, elle l’a gardée sur elle alors qu’elle prenait la fuite avec sa soeur. Heureuse coïncidence, car c’est ce qui va leur permettre de quitter cette ville.

J’ai tout. Fini par dire Rom.

Moi aussi. Répondit Ram.

Franchement, ce n’est pas comme si elles avaient beaucoup. Quelques pièces d’or, des instruments de couture. Des rations de viande séchée avec du pain un peu durci par le temps, un ou deux livres, le médaillon que Rom porte à son cou et bien entendu, une arme, dissimulée sous leur tablier. Ne jamais voyager sans un petit quelque chose de coupant pour se défendre. Le genre de truc qui arrive régulièrement quand on est sur la route, encore plus lorsqu’on a l’air de deux femmes plutôt frêles. Des proies rêvées pour n’importe quel brigand. Leurs effets bien entassés dans leur sa de voyage, elles peuvent enfin dire adieu à leur sanctuaire des derniers jours. Le propriétaire, un grand homme très musclé portant une impressionnante barbe blanche au menton. Comme à son habitude, il est complètement absorbé par la lecture de son livre. Rom déposa deux pièces sur son comptoir. Il leva les yeux, regardant les pièces, puis ses clientes.

Quelques hommes sont venus ici. Des gens bien armés, clairement trop pour être de la milice. Apparemment, ils sont à la recherche de deux jeunes filles qui vous ressemblent beaucoup. Quelque chose à propos d’un vilain meurtre. Mais me souvenais pas avoir vu qui que ce soit comme ça, vous comprenez?

Ram hocha la tête, déposant quatre pièces de plus sur le comptoir devant le géant. Celui-ci hocha la tête avec un large sourire, passant une main sur les pièces pour les glisser dans une poche de cuir.

Ouaip, dommage que mon livre soit aussi bon. Sinon je les aurais probablement vu passer dans le coin, mais ce chapitre demande vraiment mon attention. Bonne route à vous deux.

Les deux soeurs s’inclinent respectueusement et quittent l’auberge.

Ram, Ram. demande Rom.

Rom?

Je ne crois pas qu’il sache lire… Il est sur la même page depuis quatre jours.

L'aîné eut un petit sourire. L’observation de sa soeur n’est pas fausse. Toutefois, ce sourire ne dura pas très longtemps. Ce que le tavernier vient de dire est hautement inquiétant. Des hommes autres que la milice sont à leurs trousses. Mais qui? Ram a beau se repasser la question encore et encore dans sa tête, elle ne peut s’imaginer quel autre groupe pourrait être à leur recherche.

Le maître a déjà mentionné l’un de ses amis. Dit Rom, comme si elle était en train de lire dans les pensées de sa soeur. Il engageait régulièrement un groupe de mercenaire local. Le chef de cette bande était l’un de ses bons amis.

Ah, mais oui. Les Corsaires de la Baie Noire qu’ils se font appeler. Nom carrément imbécile, car Viralys ne se trouve certainement pas dans une baie et on ne peut pas vraiment dire qu’il y a grand-chose de ‘’noir’’ dans le coin. Des crétins qui ont trouvé un nom menaçant qui roule bien sous la langue pour bien paraître. Des mercenaires, mais en fin de compte, qu’une bande de pirates glorifiés. Des gens incroyablement pathétiques. Décidément, cet élément risque de rendre cette opération beaucoup plus compliquée.

Le plan ne change pas. Dis l’aînée.

Elle aime mieux sa chance sur les mers que de se frapper contre un mur de pierre. Allant de ruelle à ruelle, les jumelles finirent par arriver dans la Place des Lumières. Comme à son habitude, ce quartier marchant ne dort jamais. Le port est tout proche et dans cette foule étouffante, il serait surprenant qu’on les remarque. Parlant de cette foule… À leur taille, traverser tout ça risque d’être plutôt… Euh… Chiant. Soyons sincères. Il y a tellement de gens, tous entassés comme des sardines, se bousculant, peinant à simplement se rendre du point A au point B. Pas question de perdre du temps à essayer de se retrouver l’une l’autre dans tout ça. Ram agrippa la main de sa soeur, la tirant dans la foule. Se frayant un chemin à travers la foule, Rom et Ram se font régulièrement bousculer, se prennent des coups accidentels au visage ou fonce dans un groupe d’imbéciles qui décident de s’arrêter en plein milieu de la route. L’entrée au marché est toujours infernale. Au bout d’un moment, après une bousculade plutôt violente, Rom tira sur la manche de sa soeur pour qu’elle s’arrête.

Ram, Ram! Attends…

Rom tâta son cou et ses vêtements, fouillant désespérément pour trouver quelque chose. Elle a perdu leur seule monnaie d’échange. Elle regarda autour d’elle, tentant de retrouver le bijou. Il ne peut pas être tombé très loin… Ah! Le voilà! Heureusement, il n’est pas tombé trop loin. Jusqu’à ce qu’un imbécile lui donne un coup de pied, le faisant glisser un peu plus loin.

Tch… Je reviens. Dit-elle.

La jeune aux cheveux bleue se précipita sur le médaillon avant qu’il ne soit trop loin, poursuivant l’objet scintillant des yeux et au moment où elle se pencha pour le ramasser, quelqu’un mit le pied sur la chaîne. Mais… C’est quoi le problème! Elle poussa la jambe de cet imbécile, mais celui-ci ne semblait pas vraiment avoir envie de bouger. Elle leva les yeux, prête à envoyer une insulte à ce produit d’inceste, mais uh… Il est grand lui. Et il lui manque beaucoup de dents. Et ça, c’est une très grande hache. Et il n’est pas seul. Ils ont tous le même sourire imbécile, les mêmes vêtements en lambeaux et le même tatouage sur le bras droit. Enfin, tatouage… Peut-on vraiment appeler une masse noire recouvrant un bras au complet comme étant un tatouage? Pour une certaine raison, elle trouverait ça insultant de dire que oui.

Awww, on che’che que’que c’ose, ma p’tite? Big Dog che’che que’que c’ose ‘ssi. Que’que c’ose qui te r’ssemb’e beau’oup méme. Dit le colosse en frottant son menton.

Rom regarda furtivement autour d’elle. Elle n’arrive pas à voir sa soeur dans cette foule. Tch… L’un des pires scénarios imaginables est en train de se produire. Elle ne peut quand même se battre ici si elle ne veut pas attirer les gardes. Pense, Rom, pense…

A’er boys! On l’a’ène au ba’eau! L’ capi’aine vou’ait te pa’er.

Tant pis. Elle n’a plus vraiment le choix. Avant que le colosse puisse lui mettre la main dessus, elle sortit le couteau de sous son tablier pour lui lacérer le long du bras, profitant du recule pour reprendre l'amulette qu'elle attache très rapidement à son cou. Hurlant de rage, l’homme prit la hache qui pendait à sa ceinture. La foule commença à s’éloigner en hurlant de terreur alors que le groupe de six hommes dégaine leurs armes, encerclant rapidement Rom. Ouaip, elle est vraiment prise dans un sandwich à la merde de proportion biblique.

Veraka
Veraka

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Classe: Epéiste
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Sujet: Re: Viralys tea party (PV)   Lun 6 Juin - 1:45
La journée était belle pour une certaine Laguz. Une journée qui s’amorçait bien, qui avait montré le bout de son nez tranquillement malgré les petits nuages assombrissant son passage. Le soleil était discret en ce matin typique que l’on pourrait voir sur les toiles des artisans du coin alors que le soleil se levait à l’horizon. Cette immense boule de feu semblait sortir de la masse d’eau qu’était la mer séparant Ylisse du continent jadis appartenant au grand Empire de Valm. Cette même masse d’eau séparant presque deux Univers avait déjà été, selon les livres d’histoires, un endroit important pendant une certaine guerre entre humains il y a quelques années, le premier pas pour empêcher Valm de conquérir le monde sous une dictature militaire.. Le monde aurait peut-être été bien différent de se qu’il était actuellement si rien n’avait opposé Valm dans sa conquête militaire, si personne n’avait mit fin au règne de Walhart le Conquérant. Ces eaux n’auraient peut-être pas été aussi peuplé de nos jours, peut-être que les mers appartiendraient aux militaires et non pas au commun des mortels?

Ces eaux étaient une source de revenue immense mais aussi de danger. Des marchands, aussi honnêtes étaient-ils, acceptaient de mettre chacune de leur vie en danger pour ne serait-ce que ce sentiment d’exploration outre-mer, découvrir le mode de vie au-delà des frontières terrestres. Les limitations marines n’étant plus un problème depuis cette paix établi entre les deux continents, le commerce implosa soudainement et les affaires tournèrent tel les rames permettant de telles distances.  Ce nouveau commerce outre-mer faisait pleuvoir des profits sur les marchands puisque la traversée en mer n’a jamais été un plaisir sans risque. Dans certaines traditions humaines, l’eau est un élément représentant autant bien la vie que la mort, un calme paisible qui peut soudainement se changer en ouragan. L’humain n’avait toujours aucune façon de luter contre la nature imprévisible des éléments, la mer n’était contrôlée que par elle-même et aucune magie ou enchantement ne pourrait changer cette réalité.

Et c’est sur cette pensée que Veraka entre dans le portrait....

Ces humains insipides et presque hilarant pensaient pouvoir conquérir les mers sans danger? Ils n’avaient pas considérés que, avec le succès monstre de ce commerce encore naissant, la piraterie se développerait en même temps. La mer n’appartenait pas aux marchands mais bien aux pirates.... Mais même les pirates les plus habiles devaient utiliser un instrument pour naviguer : un bateau. Cette faiblesse n’était pas partagé par tous, la nature ayant offert aux laguzs volants de grandes ailes pour traverser ces obstacles typiquement humain. Un pirate sans bateau était un concept provoquant l’hilarité général il  y a de cela quelques années.. Et puis les laguzs entrèrent dans l’équation. Ayant reçu le surnom de “Pirate sans navire”, les laguzs volant devinrent la principale terreur des mers en très peu de temps puisqu’aucun bateau humain ne pouvait leur tenir tête et la fragilité des bateaux contre les serres et becs de ces nouveaux prédateurs faisaient d’eux les cibles parfaites. Le marchandage entre nation était très risqué suite à de nombreuses attaques des laguzs, tous ayant un dégrée de violence très variable et inconsistant.

Veraka n’était pas une exception... Elle ne faisait pas cela simplement parce qu’elle cherchait à terroriser les humains et leur faire craindre les mers comme l’on craint un lion en liberté. Non, elle cherchait surtout à se faire connaitre et faire vivre dans le luxe ses confrères et consœurs laguz au profit des humains qui les détestait tant.. Et pourtant, elle essayait toujours d’être respectueuse avec ces êtres débiles et inférieurs, sa façon de voir ses actes était que si elle prenait leurs trésors mais ne les tuait pas, ils s’amélioreraient et évolueraient. Elle souhaitait que les humains normaux respectent et craigne sa présence, que les plumes noirs de la malchance fasse revivre en eux ces évènements et qu’ils doivent jurer soumission à la corbeau. Souhaitait-elle des esclaves humains? Aucunement. Elle ne voulait pas des serviteurs, seulement un moyen d’obtenir des richesses pour réaliser ses rêves qui semblent encore si loin dans son esprit.. D’après Veraka, la crainte était une forme de respect puisque l’on respecte ce qui nous est supérieur et, de toute évidence, le laguz était au sommet de la chaine alimentaire, le prédateur Alpha, l’Apex d’évolution~.

C’est avec cette idée en tête que Veraka, perchée sur un arbre telle le corbeau qu’elle était, survolait cet étendu d’eau gigantesque sous sa forme corbeau. Elle était à la recherche d’une proie, d’un “client” rapide qu’elle pourrait facilement piller et retourner à son nid aussi rapidement que possible. La chance serait-elle de son coté en un matin aussi paisible? Probablement que oui puisqu’une rumeur récente disait que les pirates des airs n’étaient pas des créatures très matinales... Une vulgaire erreur qui couterait surement un sac remplit de poisson à un pauvre pécheur qui pensait pouvoir remplir ses filets sans qu’aucun corbeau ni faucon ne vienne imposer leur suprématie.

Et c’est sur cette pensée très altruiste de la part de Veraka qu’elle apercut un bateau assez gros qui était clairement un bateau de marchand vu la taille. Elle s’approcha de celui-ci mais restait bien haut dans les airs pour cacher sa présence le plus longtemps possible, faisant des ronds autour de son futur butin... Et puis elle vu un pilier de feu monter au ciel. Elle fit une manœuvre aérienne pour éviter la fumée s’échappant et regarda sa proie brûler... Un autre oiseau avait-il mit la patte sur le butin avant elle? Elle descendit lentement et aperçu se qu’elle classifiait de voilier juste à coté du mastodonte de bois en pleine combustion. ...Des humains, ils avaient prit la bateau comme cible et Vera ne pouvait rien faire d’autre qu’admirer ces vils abrutis emporter se qu’elle pensait lui appartenir déjà sur leur ridicule voilier. Elle se mit en position d’attaque et se préparait à faire une attaque par surprise mais dut arrêter rapidement son plongeon... Grace à sa bonne vue, elle avait aperçu l’un des matelot avec un arc et des flèches dans le dos... Flûte. Avait-il prévu l’intervention d’un laguz pu était-ce une pire coïncidence? Ne voulant pas donner trop de mérite à ces abrutis elle opta pour la chance et remonta dans les airs... Elle venait de perdre un butin potentiel au profit d’une bande de pirate de basse classe et, étant trop fière pour s’admettre vaincu, les suivit du haut des airs. Elle décida d’être très, très discrète pour le moment et reprit sa forme plus “humaine” qui était nettement plus facile à manquer si l’un d’eux décidait de lever les yeux vers le ciel pour admirer le soleil et, espérait-elle, s’incinérer le quelque peu de neurones fonctionnant encore dans cette boite qu’il appelait son crâne ~

Une fois sur la plage, ils prirent la fuite avec de nombreux sacs, tous ayant une taille et une valeur différente. Veraka était motivé à retrouvé son butin puisque, comme les grosses brutes qu’ils étaient, avait oublié de considérer un petit trou dans le sac qui avait permis à la corbeau de voir de belles choses scintillantes à l’intérieur de ceux-ci. Par contre, la masse de gens au sol devenait encombrante et elle allait éventuellement les perdre de vue alors elle décida de se déposer au sol. Elle descendit graduellement du haut des cieux jusqu’à atteindre cette masse de terre que les humains utilisaient quotidiennement pour marcher. Elle cherchait un détail qui les unissaient autre leur allure de béhémoths avec la cervelle aussi grosse que l’ovaire qui avait été fécondé pour créer cette masse relativement ressemblante à un humain entre tout ce tas de muscle. Leur bandana peut-être? Elle abandonna l’idée assez rapidement, les humains normaux peuvent porter ce genre d’accessoire aussi alors cela ne servait à rien. Leur manque de dents? Ce n’était pas une caractéristique unique à ces oursons mal léchés alors elle abandonna aussi l’idée... Oh! Un tatouage se présenta soudainement devant les yeux de la corbeau et, remarquant qu’ils en avaient tous un sur le bras droit, accepta de se fier à ce tatouage si jamais elle les perdait de vue! Dur de penser que certains humains aimaient se promener avec ce genre de signe sur le bras mais elle devait accepter la simplicité d’esprit de ces pirates de temps à autres, c’était toujours très agréable à admirer...

Elle les suivit jusqu’à Vyralis et, comme elle l’avait prédit, les perdus dans la masse... Trop de gens se précipitèrent d’un sens ou de l’autre qu’elle ne pouvait suivre les mouvements de ses six proies en même temps. En forme humaine, elle vola de toit en toit à la recherche de son butin ainsi que les sales voleurs. Elle chercha pendant un long moment, volant de toit en toit pour essayer d’apercevoir ne serait-ce qu’un homme avec un bandana et un tatouage sur le bras, rien qu’un seul! Soudainement, son oeil fut attiré par quelque chose de totalement différent. Quelque chose brillait au sol et il ne s’agissait pas d’une vulgaire pièce... Elle était intriguée et s’avança vers ce scintillement. Du moins, si elle ne trouvait pas ses voleurs elle ne sortirait pas de cette escapade les mains vides....

Et puis elle les aperçu, la bande de pirate qu’elle avait suivit jusque dans ce trou du monde. Elle espérait simplement pouvoir sortir de cette ville au plus vite mais devait grincer les dents et endurer par leur faute. Elle se rapprocha d’eux doucement et, voyant bien le manque de trésor soudainement, prit note mentalement de les interroger plus tard pour récupérer son butin. Soudainement, une jeune fille qu’elle n’avait pas vraiment remarquer avant cet instant s’enfuit de ces hommes... Elle observa la scène en retrait, ce n’était pas son problème, ce n’était pas son problème, ce n’était pas son....

Elle vu le plus gros des hommes soulever sa grosse hache et soudainement, avant même qu’elle en soit totalement consciente, elle se changea en corbeau au milieu de la foule. Cette masse de gens se dispersa pour sauver leur peau alors que, dans un seul élan, la corbeau géante attrapa ce même homme avec ses serres. Elle réalisa se qu’elle faisait alors qu’elle était à une altitude presque inquiétante pour n’importe quel humain. Pourquoi avait-elle agit ainsi? Pourquoi sauver cette petite fille qu’elle ne connaissait pas? Cela valait-il vraiment le coup? Ces questions furent envoyé dans un coin isolé de son cerveau alors qu’elle laissa tomber cet homme crapuleux du haut des airs sans se préoccuper de sa survie. Elle fit un demi-tour aérien et, encore sous le choc de son intervention, le reste de la bande n’eut aucunement  le temps de se ressaisir avant qu’elle n’en attrape un deuxième pour qui elle réserva le même sort. Elle ne pourrait pas faire cela éternellement alors opta pour une solution qu’elle imagina dans sa tête en pleine crise. Elle se rapprocha de la bande encore une fois. Ils étaient prêt et attendaient la corbeau...mais celle-ci les contourna et agrippa dans ses serres la jeune soubrette. La surprise fut totale pour les pirates et ils tentèrent de la poursuivre à travers la foulée de gens. Elle se posa sur un toit très, très élevé avant de laisser tomber la soubrette comme un vulgaire sac de patate avant de reprendre sa forme humaine. Elle prit son éventail en forme de feuille et créa une légère brise sur son visage

Tsk... Dans quel jolie bordel une créature comme toi t’es-tu embarqué? On ne t’as jamais dis que les grosses brutes armés de haches plus grosse que ta tête ne doivent en aucun cas obtenir ta confiance? Je te donne environ ...Aller, soyons fou, environ trente secondes pour m’expliquer qui sont ces gens, qu’est-ce qu’ils te voulaient et où est le trésor qu’ils m’ont volé, et dans cet ordre~

Elle la regardait de haut... Littéralement, Veraka n’était peut-être pas grande, mais cette petite humaine était encore plus naine que la corbeau... Par contre, ses ailes battaient au vent fréquemment au cas où elle devrait prendre vol de nouveau in extremis et, surtout, intimider cette jeune servante devant elle, lui montrer l’ordre des choses et qui avait le plus gros bout du bâton dans cette relation en ce moment. Elle rajouta simplement

Je ne te souhaite aucun mal petite, mais si tu dois me faire part de quelque chose, dit le rapidement puisque notre comité d’accueil ne semble pas prêt d’abandonner les recherches de si tôt...

Elle regarda en bas et aperçu ce “comité” de piraterie en bas de leur perchoir. Ils venaient de pénétrer dans le repère improviser et gloussa de rire de façon moqueuse.

Ahh la simplicité humaine ne cessera jamais de m’amuser. J’imagine que nous avons quelques minutes avant qu’ils ne réalisent que ce n’est pas un édifice qu’ils pourront facilement atteindre

Rom&Ram
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Sujet: Re: Viralys tea party (PV)   Ven 10 Juin - 4:27
Un regard à gauche, un regard à droite, rien. Sa soeur demeure introuvable. Se serait-elle fait prendre alors qu’elle s’est séparée d’elle? Non, Ram est beaucoup plus maligne, beaucoup plus farouche que sa petite soeur. Jamais elle ne se serait laissée vaincre sans se battre, à moins de lui avoir planté une lame dans le dos. Mais à entendre ces pirates et à les entendre parler, Rom est certaine de deux choses. On les veut en vie. Pourquoi? Ce sont des hommes, la raison est évidente. Clairement, elles se font confondre pour des maids ordinaires. Sous-estimer un assassin est à la fois la pire chose à faire et également la plus insultante. Leur chef ne leur a rien dit à leur sujet? Ou lui-même pu l’ignorance et la naïveté? Enfin, ce n’est pas comme si Rom a une once de respect pour cet homme. Le chef des corsaires dans cette région, un homme gras et répugnant qui clairement, mélange parfum pour hygiène personnelle. Un vrai homme des mers avec trop d’argent à dépenser et un mauvais goût vestimentaire pour aller avec. N’ayant aucune connaissance en mode, il ne fait que vêtir ce qui semble être le plus dispendieux, ce qui fait qu’on le retrouve généralement dans des vêtements très colorés qui ne s’agencent pas le moins du monde, recouvert de la tête aux pieds de bijoux. Rom n’a jamais rencontré ses hommes jusqu’à ce jour, mais on dirait qu’ils partagent sa stupidité, son absence de classe et son déficit de beauté physique.

Le cercle se referme lentement autour d’elle. Aucun des hommes ne semble vouloir l’attaquer, plutôt, ils font tournoyer leurs armes entre leurs doigts de manière peu impressionnante, sans doute pour tenter de l’intimider. À regarder autour d’elle, Rom remarque que son compte n’a pas été juste. En retrait, quelques pirates bloquaient les issues et Rom remarque même que l’un d’eux la tient en joue du haut d’un toit. Ces choses poussent autant que de la mauvaise herbe on dirait. Une chose est certaine, elle ne peut pas rester en plein milieu de la rue. Il faut également se rendre à l’évidence que seule, elle n’a aucune chance contre ces brutes. Elle est certes agile, mais elle ne fera clairement pas le poids contre un guerrier d’expérience. Son uniforme n’est pas exactement quelque chose qu’on pourrait considérer comme de l’armure. Elle n’est certainement pas prétentieuse au point de croire qu’elle peut se prendre tous ces charmants gentlemen sans se faire toucher une seule fois. Elle peut en tuer deux. Peut-être trois? Certainement pas plus que ça.

Le premier homme derrière elle se jeta sur la jeune maid non pour l’attaquer, mais simplement pour tenter de l'agripper. Elle se pencha au dernier moment, passant sous ses bras avant de lui enfoncer sa lame bien au fond de la gorge, l’envoyant valser plus loin d’un bon roundhouse kick sur le côté de la tête. Elle se retourne juste à temps pour voir le compagnon du premier lever sa hache au-dessus de sa tête. Elle l’évite de justesse, éventrant l’homme comme le porc qu’il est. Cependant, une flèche lui frôle la cuisse, l’arrêtant dans son élan juste assez longtemps pour la déconcentrer et se prendre un coup de botte directement sous le menton. Elle s’écroula au sol comme un sac de patates, lâchant son arme sous le choc. Elle a seulement le temps de se redresser sur les épaules avant de se prendre un coup de pommeau sur la tempe. Face contre sol, elle était trop étourdie par le coup pour se lever. En fait, elle arrive à peine à lever la tête. La bouche ouverte, un flot de sang coule au sol. Elle s’est presque coupé la langue avec ses dents en recevant le coup. Alors c’est comme ça que tout se termine hein? En pleine rue, seulement quelques mètres entre elle et sa liberté, sa nouvelle vie.

Elle ne veut pas mourir. Pas comme ça. Elle s’est toujours imaginé enfin pouvoir vivre dans une grande maison respectable, loin des coups, loin des mensonges, loin des magouilles et des enjeux politiques. Là où elle pourrait enfin déposer son épée et vivre pour faire vivre. Partager sa vie avec son maître et ses enfants comme elle a toujours voulu qu’un s’occupe d’elle pour finalement finir ses jours entre les murs d’une chambre, étendue sur un lit aux côtés de sa tendre soeur. Rom n’est pas du genre à rêver ou même à avoir des attentes. On l’a élevée pour rejeter ces sottises. On ne peut empêcher une âme de rêver. Ce rêve, c’est tout ce qui donne des forces à la jeune maid. Cette promesse d’une nouvelle vie. Mais comme tout bon rêve, un simple faux pas et tout disparaît en quelques secondes comme une prairie décimée par les flammes. Il suffit de cligner des yeux et tout disparaît. Elle ne veut pas laisser sa soeur toute seule. Elle ne veut pas lui causer davantage d’ennuis. Mais des ennuis, c’est bien la seule chose qu’elle donne à sa soeur, non? Après tout, c’est elle la plus talentueuse. Elle aurait simplement voulu la revoir. Une dernière fois.

Au-dessus de sa tête, son bourreau posa son pied sur son dos, l’écrasant sous son poids. Elle peut sentir ses poumons se remplir de sang et lentement, respirer devient pratiquement impossible. Il dit quelque chose, mais ses oreilles cillent encore. Elle n’entend pas. Il lève sa hache. Le coup ne vient pas. Rom entend des cris venant de la foule. Enfin, pas que de la foule. De ses attaquants également. Elle ne comprend pas trop ce qui se passe, mais la pression sur son dos disparaît, l’homme également à bien regarder en fait. Difficilement, elle se redresse sur ses genoux, regardant autour d’elle. Sa vue commence à revenir. Son ouïe aussi en fait. Juste à temps pour voir l’oiseau gigantesque foncer dans sa direction avec les serres déployées. Uh.

Avant même de comprendre ce qui arrive, les serres de l’oiseau agrippent la jeune maid par les épaules pour l’amener dans les airs. Une réaction typique d’humain serait normalement de gigoter ou de hurler à s’en rompre les poumons. Peut-être que c’est à cause qu’elle n’a pas encore repris ses esprits. Ou simplement, car elle n’éprouve plus la peur. Mais elle reste complètement silencieuse, malgré la distance plutôt effrayante qui la sépare du sol. En fait, elle ne regarde même pas au sol. Son regard est fixé vers l’horizon. Une étendue d’eau infinie, un canevas de la nature sur lesquels les rayons dorés du soleil couchant y étendent leur peinture. Rom n’a jamais vue l’océan. Mais jamais elle ne s’attendait à le voir de cette manière. Du haut des cieux, comme nul autre homme sur cette terre. C’est à couper le souffle. Mais comme tout autre rêve, on revient brutalement à la réalité. Dans son cas, c’est quand le corbeau lâcha prise, laissant la maid tomber sur un toit. Surprise par sa chute subite, gracieuseté de l’oiseau, son atterrissage fut tout sauf gracieux. Elle tomba directement sur son épaule avec un bruit vraiment pas rassurant. Bonne nouvelle? Elle grimaça, tenant son épaule. Ouaip, définitivement cassé. Au moins elle ne sent pas la douleur! Vol: 9/10. On va en reparler pour l'atterrissage par contre.

L’oiseau qui l’avait amené balader se posa tout près d’elle. J’ai dit oiseau? Pas exactement. La soubrette cligna des yeux un instant. Comment… Oh, mais oui. Quelle idiote.

Laguz… Dit-elle entre ses dents. La maison du maître possédait plusieurs serviteurs de cette race mi-humaine, mi-animaux à la force impressionnante. Son maître affectionnait particulièrement les laguz aux attributs félins. Fantasme de vieillard. Bien qu’il s’agit de la première fois qu’elle rencontre un membre ailé de cette espèce, elle n’est pas sans connaître leur existence. La jeune soubrette tenta de se remettre sur pieds, mais une intense douleur derrière le tibia la fit retomber sur ses genoux. On dirait que cette flèche a fait beaucoup plus que la frôler en fin de compte… Une coupure aussi profonde… Son muscle est trop endommagé pour supporter son poids. Mais avant de se soucier de tout ça, elle doit répondre aux questions de la personne qui l’a sauvée. À l’entendre parler, Rom ne peut s’empêcher de la trouver très impatiente. Déjà avec les questions et déjà est-elle prête à s’envoler et la laisser là. Trente secondes pour tout lui expliquer, eh? Bon. Cette fille s’est déjà mise dans le pétrin en venant l’aider et en attaquant ces hommes, alors autant être honnête avec elle.

Mon nom est Rom… Moi et ma soeur tentions de fuir Viralys pour des raisons qui nous regardent. Ces hommes sont des mercenaires. Des pirates avec un joli titre qui contrôle les eaux des environs et qui profitent de leur rang pour piller et couler les navires marchands. Il semblerait que ces monsieurs aient quelques problèmes avec nos intentions. La soubrette plissa les yeux, réfléchissant un instant. Un trésor? Elle ne croit pas avoir vu qui que ce soit avec autre chose qu’une arme et très peu de classe. Je crains qu’il me soit impossible de vous aider à ce sujet. S’il y est question de trésor, alors ils l’ont probablement livré à leur chef. Je tiens également à dire que je préfère me jeter en bas de ce toit plutôt que d’offrir ma confiance à des porcs sur deux pattes. Ne m’insultez pas de cette manière.

Sans doute. Cette boule de graisse et de muscles n’aime que quatre choses. Lui-même, les femmes, l’alcool et sa richesse. Ceux qui servent sous lui savent très bien qu’il n’est pas sage de le faire attendre lorsqu’il est question de butin. Du moins, c’est son impression. Elle l’a vue assez régulièrement pour avoir une bonne idée sur sa dégoûtante personne.

Aucun mal? Oh! Bonne blague. Clairement, son bras voudrait lui en dire un mot ou deux, mais la jeune soubrette se ravisa. Il n’est certainement pas sage d’insulter sa seule chance de s’en sortir vivante. Oh… Mais… Elle s’est fait tirer dessus. Elle a vu l’archer. Elle était peut-être en songe plus tôt, mais elle aurait remarqué si on tentait de les abattre au vol. Elle s’étira pour regarder en bas. Elle peut entendre les pirates hurler, tentant de trouver un chemin d’accès vers elles. Elle peut voir le cadavre des deux hommes qu’elle a tuée, un autre écrasé sur le comptoir en bois d’une boutique et un quatrième sur un toit. Exactement où l’archer se trouvait. Rom eu un soupire de soulagement. Ram est toujours en vie. En fait, à regarder les pirates, on dirait qu’ils se sont séparés. Ils sont beaucoup moins nombreux. Ils sont probablement à la poursuite de sa soeur. Oh, mais il n’est pas très gentil d’ignorer les autres.

Je vous remercie pour votre aide, mais vous m’en voyez terriblement confuse. Je doute que vous m’ayez simplement aidée dans l’espoir que je vous aide à retrouver votre trésor, sans doute aurait-il été plus simple de simplement menacer un de ces crétins pour avoir votre information. Loin de moi l’idée de questionner vos motifs, mais simplement de les comprendre. L’aide-bénévole n’est pas vraiment une coutume locale.

Sa jambe la fait terriblement souffrir. Sa jambe et son bras aussi en fait. Vous vous souvenez quand j’ai dit qu’elle ne sentait rien? Bah là, elle sent absolument tout. Heureusement, il lui reste toujours un bras.

Mes excuses, milady corbeau. Mais je doute pouvoir offrir un support physique adéquat. Je dois également admettre que cette situation me prend au dépourvu… Je ne sais pas ce que vous comptez faire, mais il semblerait que notre ennemi est commun. Mon état est lamentable, mais permettez-moi de vous proposer un accord. Si vous m’aidez ma soeur et moi à fuir cet endroit, nous vous aiderons à retrouver ce que l’on vous a volé.

Rom ne s’attend pas à ce qu’elle accepte. Elle n’est rien de plus qu’une soubrette désarmée avec un bras et une jambe hors commission. Absolument rien ne l’empêchait de simplement reprendre son envol pour aller faire face au capitaine des Corsaires seule. Personne dans les environs n’est prêt à offrir son aide gratuitement. Encore moins face à un tel danger. Mais elle le souhaite terriblement. Présentement, cette femme est son seul espoir. À elle et sa soeur. Elle le sait. C’est pour cette raison qu’elle se retient terriblement d’être très désagréable envers elle pour l’atterrissage de merde et le bras cassé. Oui, elle joue la lèche-cul. Pour l’instant.

Veraka
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Sujet: Re: Viralys tea party (PV)   Dim 26 Juin - 4:00
Vera contemplait de nouveau cette situation pour ce qui semblait être la treizième fois. Rien de cette situation ne lui ressemblait, ou du moins pas aussi farfelue. Elle était venue ici à la recherche de son trésor, pas pour jouer les héroïnes et sauver une jeune soubrette qui se fait pourchasser pour avoir voler une miche de pain pour tout se qu’elle savait d’elle. L’option de la laisser là et d’aller chercher son butin était présente mais...peu alléchante. Ressentait-elle quelque chose se rapprochant de la compassion pour cette beorc? Peut-être bien, mais elle se demandait si cette soubrette ne pourrait pas lui être utile éventuellement, dans le grand schéma des choses... Veraka avait plusieurs plans en hibernation dans sa tête, plusieurs idées qui nécessiterait de l’assistance éventuellement. Elle ne savait pas encore si elle aurait besoin de cette jeune hors-la-loi bientôt ou si elle vivrait avec une dette impayée envers la “Back Crow of the Seas”. Elle devrait récolter cette dette éventuellement, trouver un moyen d’utiliser les talents, quels qu’ils soient, pour aider sa cause, ainsi que tous les laguzs. Que les laguzs le sachent ou non, Veraka essayait activement de leur offrir une vie meilleure... Veraka s’obstinait toujours à dire qu’elle regardait plus loin, qu’elle voyait le grand schéma et ne s’attardait pas aux détails comme d’autres...

Mais pour retourner à la situation présente, celle dans laquelle elle s’était aventurer à l’aveugle sans connaissance de cause. Si elle regardait cette situation objectivement, elle ne verrait qu’une soubrette mal en point et elle contre une armée de pirate tous assoiffé de sang, leur sang. Elle avait réussit à en abattre quelques un, mais c’était uniquement grâce à l’effet de surprise et à sa vitesse supérieur, elle ne pourrait pas en affronter autant sans risquer sa vie... Malheureusement pour la jeune soubrette, Veraka tenait beaucoup à sa vie et ne comptait pas l’offrir sur un plateau d’argent à ces brigands, encore moins pour une raison aussi peu satisfaisante que la défense de la veuve et l’orphelin. Elle n’avait rien contre cette soubrette, mais elle n’allait pas sacrifier toutes les années lui restant à vivre simplement pour donner une chance à celle-ci de s’enfuir, de plus qu’elle semblait incapable de bouger à première vue.. Les beorcs ont toujours été si fragile...

Oh, la soubrette commençait soudainement à lui répondre. Elle écouta attentivement en battant des ailes et en croisant les bras. Le temps passait et un silence trainait entre les deux entre les monologues de la dénommé Rom. Vera ne disant rien mais son regard était rempli de jugement et racontait des histoires sur se qu’elle pensait de cette situation. Elle résuma tout se qu’elle venait d’apprendre mentalement, se grattant le menton pour assimiler toutes ces informations. Donc son trésor n’était pas en la possession de cette soubrette mais entre les mains d’un corsaire qu’elle ne connaissait pas et qui se croyait clairement tout permis... Cette bande de pirate écervelé était après elle et une certaine soeur pour une raison qu’elle ne souhaitait pas dévoiler. Veraka n’aimait pas que l’on cache ce genre de détail puisque, avec le peu d’information qu’elle avait, aidait peut-être des assassines à s’échapper. Le manque d’information sur ces étranges personnages la dérangeait grandement et aimerait mieux les connaitre.. Non pas pour prendre le thé, mais pour s’assurer qu’aucune conséquence négative ne la suivra dans un futur proche ou éloigné suite à cet incident..

Veraka réalisa finalement que cette soubrette nommé Rom lui demandait principalement deux faveurs : de sauver sa soeur et les sortir de cette ville. Deux choses qu’elle pourrait faire avec aise mais il manque une certaine motivation. Enfin, elle avait une légère motivation qui prenait la forme de son butin alléchant qui lui avait été volé, mais cela serait uniquement assez pour sauver la soeur, soit la requête la plus facile... Elle réfléchit un instant, se grattant doucement le menton en regardant la dénommé Rom. Elle reprit la parole simplement un instant, le silence devenant presque inquiétant, s’imaginant qu’il serait mieux de discutez avec cette beorc avant qu’elle ne s’impatiente.

Donc, toi et ta soeur cherchez à fuire cette ville de beorcs? Simple question mais, une cité beorc ou une autre ne changera rien, ou êtes vous seulement recherché dans cette ville précise? Je vois peu l’intérêt de changer pour encore se faire chasser ailleurs, et les beorcs ne sont pas aussi apte à s’adapter à la vie nomadique que les Enfants de la Force... Mais passons. Mon trésor n’est rien de négligeable et je vais surement finir par le retrouver. Un butin ne peut pas soudainement disparaitre, il doit être transporter par terre ou mer. Aucun bateau n’a levé les voiles depuis mon arrivé et je contrôle très bien les airs, alors la terre est le seul échappatoire possible pour ces voleurs. Il est encore dans cette ville, je les suivais et ils n’auraient jamais pût caché quelque chose d’aussi impressionnant dans leurs poches~. Oh et ne vous jetez pas en bas, je vais avoir cette image dans ma conscience pour un bon moment et je n’aurais pas fini d’entendre mon inaction de la part de ma soeur, vous voyez?~

Elle laissa un léger silence plané. Non pas pour un silence dramatique, mais pour voler rapidement dans les alentours pour avoir une meilleure idée de se qui les entouraient et, à part une foule de beorc très dense = dans les rues, elle ne voyait rien d’anormal... Autre les pirates en question cherchant encore à se précipiter sur le toit avec un degré de succès excessivement bas vu leur intelligence sous-développé... Non mais l’escalade d’un mur entièrement fait de pierre n’était certainement pas l’idée du siècle, même venant de ces abrutis mal-aimés. Veraka observait cette tentative digne de simples beorcs avant de retourner sur le toit pour discuter avec la jeune servante aux cheveux bleus et, ne lui laissant même pas placer un mot, reprit la parole.

Laisse moi récapituler. Si je t’aide toi et ta soeur à sortir d’ici sans de dégâts graves, tu m’aiderais à retrouver ce qui m’appartient de droit selon la loi de la jungle? Il faudra revoir ensemble les conditions de ce léger contrat puisque, comme tu peux remarquer, tu n’es pas en état de m’aider grandement... Avant que tu ne répliques, laisse moi glisser quelques mots fufufu~. Je t’ai sauver pour la simple raison que j’étais dans les parages et que tu semblais en besoin d’assistance À première vue, selon l’état de tes membres, je n’avais pas tord. Nos buts se sont croisés quelque part dans la lignée, puisque ces bandits qui t’attaquaient étaient ceux qui m’ont volés ce qui m’appartenait, un signe du destin je suppose? Ne cherche pas à rationaliser mon geste selon les critères du bien et du mal. J’ai fait ce qui me semblait le plus judicieux selon mes principes et, d’après mon point de vue, ton droit à la vie est supérieur au leur. Si un laguz ne peut pas sauver une beorc d’autres beorcs, alors ne vaux-je pas autant que ces bandits? Je vais te laisser réfléchir à cela un moment. Ne bouge pas....enfin, je ne crois pas devoir le préciser mais juste au cas où~

Elle fit un pas vers l’arrière, ouvrit ses bras en signe de croix avant de se laisser tomber du toit, sa transformation se passant rapidement. Elle vola dans les cieux rapidement avant de descendre un peu son altitude pour observer les rues. Elle se fiait à ses critères... Des soeurs hein? Elles auraient surement un air de famille, comme elle et Hatate. Enfin, Hatate était très différente de Veraka niveau physique mais elles avaient cet...air de famille, une aura très similaire. N’était-ce pas pareil chez les beorcs? Elle y songea un peu plus, se disant qu’elle aurait dût demandé des spécifications sur cette “soeur” pour ne pas tourner en rond indéfiniment et faire attendre son invité de marque. Au moins si elle aurait pût lui donner une direction générale, un quartier, une couleur de cheveux? Elle songeait à se qu’elle et Hatate avaient en commun, histoire de se donner une idée sur les ressemblances possibles entre soeurs... Maintenant qu’elle y pensait, elle n’avait jamais précisé si c’était une soeur cadette, ainé, jumelle ou quoi que se soit donc elle n’avait littéralement aucun indice sur cette membre de la famille... Elle songeait à retourner la voir pour s’excuser et demandez des indications quand elle vu une jeune fille aux cheveux roses passé sous elle, l’air affolé comme si elle allait être en retard à un rendez-vous. Elle l’aperçut et gloussa, se disant que c’était légèrement mignon de voir une soubrette aux cheveux rose alors que la majorité de la population de cette ville avait une coiffure plus normales....Tenue de soubrette huh...

...Oh

Elle se rappela qu’elle et Hatate avaient bien quelque chose en commun : leurs vêtements. Si elle comparait Rom et sa supposé sœur avec elle et Hatate, elles auraient des vêtements similaires... Était-ce suffisant pour la condamner à être la sœur de cette fille aux cheveux bleus? Eh bien la couleur inhabituelle n’aidait pas non plus et l’air affolé était une troisième ressemblance qu’elle pouvait lier à la chère victime de son atterrissage forcé. Une ressemblance est un incident, deux est une coïncidence mais trois ressemblances est un paterne. Sans se poser plus de question que nécessaire, elle fonca tel une flèche sur cette jeune inconnue et la saisit en plein vol. Par mesure de sécurité, elle l’attrapa par les épaules et serra bien ses bras pour l’empêcher de se débattre ou de lui planter une lame dans le ventre, se serait légèrement désagréable. Elle remmena celle-ci sur le toit où elle avait laissé Rom avant de gentiment déposer cette nouvelle arrivante plus doucement que la dernière, ayant prit en compte la fragilité des “Enfant de la Sagesse”. Elle replia ses serres avant de reprendre sa forme humanoïde. La première chose qu’elle fit fut de passer sa main dans ses cheveux d’ébène et affichait un sourire presque narcissique, comme si elle attendait qu’on la félicite d’avoir aider la veuve et l’orphelin. Elle s’assit sur le rebord, les bras croisés alors qu’elle les regardait sévèrement mais avec un sourire en coin, attendant de nouvelles directives... Avant d’entendre un grognement très proche. Elle tourna la tête pour voir un pirate qui avait réussit à grimper la parois de pierre. Elle pouffa de rire et l’applaudit de manière sarcastique avant de lui attraper le bras pour ensuite battre des ailes et le trainer à environ sept mètres du sol avant qu’il ne puisse mettre la main sur sa hache. Elle le laissa par la suite tomber au sol juste devant les jumelles. Il avait clairement très mal, la chute ne lui ayant pas fait du bien après autant d’énergie dépenser à grimper ce pauvre mur. Elle soupconna qu’il avait dût recommencer de nombreuses fois puisque ses mains étaient d’une couleur écarlate et ses ongles endommagés, c’était presque gênant à regarder. Elle resta assise sur le rebord, l’air plus détendu qu’avant cette légère péripétie et regardait ces deux jumelles avec une certaine anticipation

C’est votre tour de me rendre une faveur... Je veux savoir où se cache mon trésor et à quel beorc mal aimé que je dois le réclamer.. Fufufufu~

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Sujet: Re: Viralys tea party (PV)   Lun 1 Aoû - 18:39
Il arrive parfois à Rom de se tromper. Plus souvent que parfois. En fait, elle pourrait même dire que son historique n’est qu’une série de mauvaises évaluations qui l’ont menée jusqu’ici. Elle s’est trompée à propos de son ancienne vie, son ancien maître, ses choix… Absolument tout ce qu’elle a fait ou dit, elle a l’impression de s’être trompée d’une manière ou d’une autre. Sa vie n’est rien de plus qu’une série d’essais et erreur qui ont tout d’une ‘’bad end’’. Même aujourd’hui, elle s’est trompée. Finalement, son bras cassé lui fait excessivement mal. Oh, pas au point de la mettre au sol en pleurnichant son sort. Après tout, elle a eu bien plus mal que ça. Durant sa vie au manoir, il lui est arrivé plusieurs fois de finir attachée face contre mur pour se faire fouetter durant des heures pour la punir de ses erreurs, de ses mensonges et des objets qu’elle a brisés. Malgré ses pleures, malgré ses supplications, coup après coup, jusqu’à ce qu’elle n’ait plus la force de crier et que son corps soit à sa limite. Heureusement, la maison avait son propre guérisseur pour pas que la maid en crève. Une maison qui torture ses serviteurs, ça passe. Une maison qui tue ses serviteurs, ce n’est pas très bien vu à Rosanne. Après tout, ça coûte cher, la main d’oeuvre. Surtout la main d’oeuvre de qualité. Alors, cette douleur? Rien à voir avec le reste.

Heureusement pour Rom, la dame corbeau ne pose pas trop de questions. Pour avoir aidé les jumelles, il y a de bonnes chances qu’elle soit forcée d’éviter Rosanne pour les prochains mois. En fait, elle devrait toujours éviter Rosanne. Les esclaves laguz sont toujours grandement appréciés dans la ville, autant pour leur charme que pour leur force et endurance physique. Plus elle passe de temps dans les parages et plus elle risque de devenir l’objet de convoitise d’un vieux noble gras et pervers. À juger ses prouesses de tout à l’heure, la soubrette peut bien deviner que celle-ci n’aura aucune difficulté à se défendre, mais les nobles de Rosanne sont peut-être un peu trop tenaces pour leur bien. Elle devra fuir, un jour ou l’autre. Peut-être même que les soeurs lui rendent service en ce moment. Peut-être. C’est ce que Rom espère de tout son coeur pour avoir condamné une âme… Euh… Charitable. Au même destin qu’elle.

Même si elle écoute attentivement les questions de la laguz, le regard de Rom n’arrive pas à tenir en place. Elle regarde les rues, elle regarde autour d’elle, elle regarde le corbeau… Son cerveau tente d’assimiler le plus d’information possible sur sa situation et sur les éventualités possibles. Ici, elle peut facilement se défendre contre les imbéciles qui tentent de grimper le mur, mais c’est une question de temps avant qu’il pensent à un moyen alternatif pour la faire descendre, comme mettre le feu au bâtiment. Ils ne sont certainement pas assez intelligents pour ne pas faire une chose du genre.

C’est exact… Moi et ma soeur n’avons jamais été quittés Viralys, alors il serait surprenant que nous soucis nous poursuivent outre-mer. Mais connaissant ma soeur, elle voudra probablement mettre le plus de distance entre nous et Rosanne. Comme vous le dites, nous n’avons jamais été exposés à la vie de nomades, mais les Beorcs ont plus de facilité à s’adapter que ce que vous sous-entendez, Milady.

Rom n’a jamais été amoureuse de ce ton. Pas que les tensions raciales la touche particulièrement, mais insulter les Beorcs en général, c’est un peu insulter sa soeur et ça, Rom refuse de laisser passer… Mais elle se contente de serrer les dents. Elle a horreur de l’admettre, mais la Laguz est celle qui tient les cartes. Sans elle, ses chances de survies sont proches de nulles. Enfin, passons. Rester fixer sur une telle chose n’est rien de plus qu’un gaspillage de temps et d’énergie. Cette dame ne dit pas faux. Un trésor ne peut pas tout simplement disparaître en si peu de temps et il est impossible que ces idiots décident de quitter Rosanne avec leur nouveau trésor. Leur navire ne quitte presque jamais le port, il a donc de très bonnes chances qu’il s’y trouve présentement. Ou qu’il soit toujours en route. Également une possibilité. Donc le meilleur plan d’attaque serait probablement de… Oui! Autant en faire part à la dame corbeau tout de suite!

Évidemment, la meilleure chose à faire serait de les inter… Miss…?

Rom regarda partout autour d’elle. Non, on dirait qu’elle a décidé de se donner une vue d’ensemble sans la prévenir. Cette laguz ne sait vraiment pas tenir en place. Voilà un élément qui risque d’être difficile d’inclure dans sa planification. Foncer d’abord et réfléchir ensuite… Est-ce pour cette raison qu’on surnomme les laguz et humains comme étant les enfants de la force et les enfants de la sagesse? On dirait que les stéréotypes sont parfois très… Mérités. Enfin, c’est ce qu’une analyse de la femme animale la laisse déduire. À peine de retour, la femme corbeau tente de se justifier, lui assurant que son sauvetage n’est rien de plus qu’un simple hasard et que ses intentions ont bien des qualificatifs, mais qu’on ne peut compter ‘’noble’’ parmi ceux-ci. Il fallait s’en douter. Après tout, rien ne se fait par bonté de coeur en Rosanne. Oh, pas comme ci tout cela brise le pauvre coeur absolument que trop sensible de la pauvre Rem. Si ça se trouve, le contraire aurait été franchement très surprenant. Sans même lui laisser le temps de manifester ne serait-ce qu’un mot ou un hochement de tête, le corbeau se laisse tomber pour retourner survoler le quartier. La maid poussa un long soupire.

Sur quoi suis-je censée réfléchir? Se dit-elle.

Elle s’assoit sur son perchoir, tenant son bras hors d’état. Son regard se perd sur l’horizon. D’ici, elle peut voir le soleil toucher l’océan qui prend une couleur d’or alors que les rayons de ce premier caressent les vagues. Si elle ferme les yeux, elle peut sentir la brise maritime, elle peut entendre les vagues et les goélands, elle peut sentir la nouvelle vie qui l’attend, enlacer ses doigts entre les siens à la manière d’un amant au romantisme chevaleresque. Si elle ferme les yeux, elle arrive presque à ignorer les hurlements de rage des pirates qui se dévouent corps et âme à mettre sa tête sur le bout d’un pique.



Tout était arrivé tellement rapidement pour Ram. Tout allait si bien. La chaleur de la main de Rom se faisait bien sentir contre sa peau, la foule semblait pratiquement se tasser sur leur chemin. Leur liberté si proche qu’elle se mit à courir. Jusqu’à ce que Rom lâche prise. En un battement d’oeil, elle avait disparu. La foule s’était assemblée. La maid aux cheveux rouges bousculés un peu plus loin et sa tendre soeur n’était plus dans son champs de vision, comme si elle s’était volatilisée. Sur le moment, la maid a craint le pire. Un hurlement dans la foule et une bousculade soudaine a tôt fait de valider ses craintes. Rom était juste là, complètement encerclée. Même si sa soeur est une habile combattante, elle n’avait aucune chance. Mais elle ne pouvait pas simplement sauter dans la mêlée pour lui venir en aide. Elle signerait son propre arrêt de mort. Mais elle devait agir. Elle devait faire quelque chose. Elle devait… Elle ne savait pas. Sa soeur tomba au sol, le grand pirate leva sa hache et en un battement de coeur, Ram poussa violemment les gens devant elle, dague prête. Un coup de vent plumeux l’arrêta dans son élan. Une bête énorme fonça, manquant bien de la happer alors qu’elle se sépara de la foule. Bien entendu, Ram fut bien confuse sur le moment. Elle ne savait pas du tout pourquoi, mais cet oiseau se débarrassait des pirates qui menaçaient sa soeur. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle savait que cette chose était la seule qui puisse aider sa soeur. Elle se remit à courir dans la direction opposée, se faufilant dans une ruelle, grimpant sur le toit d’une maison basse. Elle l’avait bien vue, l’homme qui avait tiré une flèche sur sa soeur. Elle ne comptait certainement pas laisser la gentillesse de leur sauveur se terminer au bout d’un projectile. Celui-ci tentait du mieux qu’il pouvait se suivre l’oiseau des yeux, attendant le bon moment pour tirer. Un petit moment où sa cible finirait par cesser de bouger. Alors que le corbeau prenait la maid blessée entre ses serres, l’archer eut un petit sourire alors que le moment de chance qu’il attendait tant se présenta. Il prit une grande respiration, tirant la corde de son arc vers son épaule. Ram se jeta sur lui, donnant un bon coup de pied sur le côté de la tête de l’homme avant même qu’il eût la chance de faire feu. Elle se jeta sur lui, plaquant sa petite main sur sa bouche alors qu’elle transperça sa gorge et son torse à coup de dague. Dans un gargouillis, l’homme fini par se débattre, se yeux se révulsant dans leurs orbites. Sa soeur était maintenant en sûreté… Et son meurtre en plein jour avait attiré bien des regards. Dont ceux des pirates.

Ce qui nous mène donc au moment présent. Ram est à bout de souffle. Depuis un bon moment, elle tente de semer ceux qui la pourchassent. Elle sillonne les rues et les ruelles, tentant du mieux qu’elle peut de les séparer. Jusqu’à maintenant, son plan fonctionne. Elle sait que trois ou quatre pirates sont toujours à ses trousses. Elle peut encore les entendre hurler et courir, fracassant tout ce qui se trouve sur leur route. Il faut bien l’admettre, ils ont beaucoup d’endurance! À croire que ces muscles ne sont pas seulement là pour faire beau… Franchement, elle aimerait bien dire que l’affaire est dans le sac, mais à force de courir dans tous les sens… Elle doit admettre qu’elle est vraiment perdue. Et dans un tel labyrinthe, être perdu peut rarement bien fi… Oh, un cul-de-sac. Quand on parle du loup! Ram s’arrêta, soufflant un bon coup. Un mur, un boucher de ruelle qui lui claque la porte au nez, laissant un bout de viande brune avec un vieux couteau bien planté dans sa table, quelques caisses… Non, rien ne lui donne grand espoir dans ce scénario. Quelques secondes plus tard, ses assaillants la rattrapent enfin. Ils sont également à bout de souffle. Le plus grand de la troupe se met à rire, épée à la main.

Bon… P’tain… Arrête de… Arrête de courir et laisse-toi faire!

D’un geste rapide comme l’éclair, la maid arracha le couteau de la table et le lança dans la gorge du porc armé. L’homme tomba au sol, mort.

Ne me dites pas que vous n’avez déjà plus la force de me tenir occupée! Des imbéciles comme vous ne pourront jamais être à la hauteur des attentes d’une dame.

Un petit clin d’oeil moqueur et les hommes semblent prêts à la dépecer sur le champ pour offrir sa carcasse au boucher d’à côté. Mmm… Elle a peut-être donné un coup de pied sur la mauvaise ruche. Tant pis. Elle soupira, levant son arme. Autant partir en beauté. Enfin, c’est ce qu’elle pensa avant de sentir ses pieds quitter le sol. Il faut dire, elle est bien heureuse que les corbeaux ne discriminent pas les gens pour leur couleur de cheveux. En l’espace de quelques minutes, la laguz déposa Ram sur un toit, avec Rom. Sa soeur qu’elle a presque perdue. Sa soeur qui a presque perdu la tête devant elle. Sa moitié d’âme qui l’a presque abandonnée alors que leur liberté semble toute près. Sa soeur qu’elle gifla du revers de la main.

À quoi pensais-tu! Je t’ai dit de ne pas t’éloigner!

La plus jeune maid ne dit rien, fixant simplement le sol, frottant sa joue de sa seule main libre d’usage. Ram est furieuse. Et avec raison, tout ça est sa faute après tout. Mais avait-elle réellement eu le choix? Après tout, sans leur monnaie d’échange? Comment aurait-il été possible de fuir? Comme si elle peut lire dans les pensées de sa soeur, Ram reprit la parole.

J’aurais trouvé une solution… Ne refais plus jamais ce genre de chose, tu m’entends?

Oui, Ram…

Bon, maintenant, il fallait bien faire quelque chose à leur situation. Elles sont prises sur un toit en compagnie d’une dame corbeau, une bande d’imbéciles qui tente de grimper un mur de pierre et un bon chemin qui les sépare du port. Il valait mieux réfléchir… Et vite. Un de ces macaques des mers a déjà été capable de grimper le mur. Oh, pas comme s’il était une menace, la laguz s’est rapidement occupée de lui. Bien entendu, elle réclamait sa part. Quelque chose à propos d’un trésor. Ram se retourna vers sa soeur.

Milady recherche un trésor qu’on lui aurait dérobé… J’ai proposé notre aide pour le retrouver pour la remercier.

Rom.

Les mêmes pirates qui nous pourchassent sont responsables.

Ram poussa un long soupire. Sa pauvre soeur… Tellement naïve et sotte quand elle s’y met. Mais une chose à la fois.

Je ne connais pas votre nom, milady. Je ne sais pas d’où vous venez ou si vos intentions sont purement égoïstes ou s’il y a une part de générosité dans votre geste. Cela m’importe peu. Mais passons. Nous avons mieux à faire que de discuter de tout ça et il se trouve que j’ai envie d’en finir le plus rapidement possible. Notre direction est le port. Si vous dites vrai et que ces hommes sont responsables, alors votre destination est probablement la même.
Les pirates semblent avoir abandonné leur idée initiale. Ils ne tentent plus de grimper le mur et cours dans tous les sens. Ridicule.

Vous avez un nom? Ou devrais-je simplement improviser? Mon idiote de soeur n’est pas en état de se battre, alors je ferai ce que je peux pour me rendre utile. Mon nom est Ram, mais j'imagine que ce n'est plus vraiment un mystère pour vous. Si vous avez un plan, je suis tout ouïe. J’aimerais que ce soit simple, mais clairement, il me manque quelques appendices, contrairement à vous. Dit-elle à propos des ailes de leur alliée. On pouvait discerner une pointe de mépris dans sa voix. Notre, ce n’est pas une question de race. Mais elle ne fait pas du tout confiance à cette dame qui s’empresse de les aider pour ensuite leur exiger son dû.

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Viralys tea party (PV)

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