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[Terminé]Le bandit et le samouraï [PV Ingvald]

Eldarts
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Sujet: [Terminé]Le bandit et le samouraï [PV Ingvald]   Jeu 2 Juin - 1:15
Le bandit et le samouraï
Ingvald

La main en guise de visière, tu scrutais l’horizon. Voilà deux jours que toi et un petit groupe de marchands étiez en train de traverser ce foutu désert. Pourquoi t’étais-tu embarqué là-dedans ?

Plusieurs jours auparavant, tu avais fait leur connaissance à Emmeryn, là-bas, tu cherchais une caravane pour traverser le désert et quitter Plégia. En effet, après plus de trois semaines passées à Emmeryn, t’avais envie de changer de paysage, peut-être qu’Ylisse pourrait être une bonne destination pour la suite…tu n’avais pas encore décidé mais tu devais d’abord traverser ce foutu désert.

Et vu la réputation qu’il avait, il ne valait mieux pas tenter le voyage seul. C’est donc pour cela que tu arpentais les bars et les comptoirs marchands à la recherche d’une caravane à rejoindre en tant que garde ou seulement voyageur. T’avais rapidement trouvé ton bonheur auprès d’un groupe d’une dizaine de marchands à qui il manquait encore un garde pour compléter leur escorte. Scellant votre accord autour d’un verre, tu t’engageais à les escorter pour la traversée de Plegia, et eux se chargeait de toutes les vivres et autres.

La caravane partit donc, composée de deux chariots et quatre hommes à cheval (dont toi), elle avait le mérite de ne pas être trop lourdement chargée, ce qui vous rendait plutôt mobile. La principale crainte des marchands étaient naturellement les bandits qui rôdaient dans le désert, d’où les trois mercenaires qu’ils avaient pris en plus de toi pour vous accompagner dans ce voyage.

Les premiers jours avaient étés plutôt tranquilles, mais au bout du cinquième jour, une tempête s’était levée. Extrêmement violente, une des plus fortes que tu aies vu de toute ton existence. Le sable vous fouettait dans ces vents violents, les chevaux, paniqués, étaient difficile à garder en place. Au cours de la tempête, tu perdis de vue le groupe et t’enfonçant dans les sables tempétueux, t’avançais tant bien que mal. Tu ne voyais pas à plus de cinq mètres devant toi, et t’espérais sincèrement marcher dans la bonne direction. Le mot d’ordre que les marchands avaient établi, en cas de tempête : toujours garder la même direction pour tenter de retrouver les autres.

Tes efforts payèrent, au bout de quelques heures, la tempête cessa et de longues heures plus tard tu aperçus l’un des chariots de la caravane. Les deux essieux avaient apparemment cédés et les rescapés de la tornade s’affairaient à charger le plus possible les chevaux restants.

T’apercevant, ils te firent de grands signes de la main, te précipitant vers eux, tu leur arrachas la gourde qu’ils te tendaient pour t’abreuver. Vous fîtes rapidement le point. Une partie de la marchandise était foutue, l’un des mercenaires et tout le deuxième chariot avait disparu.

Chargeant vos chevaux au maximum, vous reprîtes la route. Rapidement, vous découvrîtes ce qui restait du deuxième chariot. Des flèches étaient plantées un peu partout, et les cadavres des marchands jonchaient le sol. Le corps lacéré, ils n’étaient pas beaux à voir. A première vue, l’attaque semblait être l’œuvre de bandits, mais certains détails attiraient ton regard. Tu te penchas sur les corps pendant que les marchands vérifiaient si la tempête et les bandits avaient épargnés un peu de la marchandise du chariot.

En plus des blessures apparemment causées par des armes, l’un des marchands présentait des traces de griffes. Ces traces, anormalement grandes ne pouvaient correspondre à un animal classique. Il n’y avait qu’une seule explication possible…Tu te relevas brusquement.

« -Il faut qu’on parte. Et vite, on n’a pas affaire à de simples bandits. »

L’un des marchands s’approcha, ils avaient fini de vérifier le deuxième chariot.

« -La marchandise est foutue, les bandits n’ont pas du avoir grand-chose à se mettre sous la dent…pourquoi voulez-vous que l’on se dépêche plus que ça ? Les bandits sont certainement loin, ils ne nous remarqueront pas. »

Sa stupidité te sidérait, mais tu gardas ton calme.

« -Au contraire, si la marchandise était foutue, ils doivent certainement chercher une autre proie à l’heure qu’il est. De plus, ces traces sur le corps de votre compagnon, ne sont pas celles d’une arme ou d’un animal classique. Je suis presque sûr qu’il y a un ou plusieurs Laguz parmi ces brigands. Et si c’est le cas, ça veut dire qu’ils peuvent nous poursuivre et nous repérer très facilement. D’où l’urgence. Il faut qu’on mette un maximum de distance entre eux et nous. »

Ton discours avait eu son effet, même chez les mercenaires. Il faut croire que la perspective de finir en chair à pâté motive la plupart des gens. En quelques minutes, vous étiez prêts à repartir.

Cela faisait donc environ cinq heures que vous vous étiez mis en route après avoir perdu vos deux chariots. Tu jetais un coup d’œil aux quatre marchands survivants qui vous suivaient toi et les deux mercenaires. Ils avaient l’air désespérés, ils avaient perdu leur marchandise, et vous aviez à peine de quoi tenir pour ce qui était des rations. La traversée s’annonçait rude. Régulièrement, tu montais sur des morceaux d’os de dragon qui étaient plantés là, dans le désert, pour observer les alentours. Tu guettais le moindre mouvement indiquant la présence des bandits.

S’ils vous avaient déjà repéré, ils devaient certainement attendre la nuit pour vous attaquer. En parlant de nuit…elle approchait à grands pas. Tu donnais alors le signal de l’arrêt. Naturellement, tu avais pris sans t’en rendre réellement compte, le commandement de la caravane. Les marchands étaient trop inquiet au sujet des bandits et de leur marchandise pour véritablement diriger quoi que ce soit, et les mercenaires, bien qu’apparemment doués pour le combat, ne savaient pas vraiment grand-chose d’autre.

« -Il vaut mieux que l’on s’arrête ici pour la nuit, ces os de dragon nous feront un bon abris contre le vent et le sable. »

Le campement fût très rapidement monté. Les marchands allumèrent un feu. Tu pensas un instant à les en empêcher, mais les bandits devaient déjà vous avoir repéré de toute manière alors à quoi bon…

Une fois ta ration avalée, tu montas en haut d’un os de dragon pour te poster, prêt à monter la garde. Tu scrutais l’horizon du regard, guettant le moindre signe, la moindre lueur. Allais-tu mourir ici ? Dans ce désert ? Après tous ce que tu avais vécus ?

Tu n’avais pas peur de la mort, mais tu aimais la vie…non décidemment, tu feras tout ton possible pour t’en sortir. Tu portas un instant ton regard sur les marchands en contrebas… pour que eux aussi puissent s’en sortir, il allait falloir que tu redoubles de vigilance. Tu te reconcentras sur ta garde…la nuit promettait d’être longue…

© Adrenalean pour Epicode

Ingvald
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Sujet: Re: [Terminé]Le bandit et le samouraï [PV Ingvald]   Ven 3 Juin - 19:18
Un laguz n’avait pas de royaume. C’était un fait établi, pour tous et toutes. Un homme aussi proche de l’animal ne pouvait comprendre les concepts mêmes de souveraineté, de justice, de discipline et de bienveillance nécessaires à tout bon roi de ces terres. Tous les pays avaient, à leur tête, des hommes et des femmes à la peau fine, aux oreilles nues et incapables de voler ou de se battre sans armes en métal. Et ces gens-là gouvernaient le monde. Et leur œuvre était pérenne en plus. Il n’y avait pas plus grande injustice aux yeux d’Ingvald.

Depuis peu, le fait de se voir seul maître du désert de Plégia rendait le bandit… ambitieux. Son esprit malade fourmillait depuis peu de rêves communs à tous les hommes de pouvoir : devenir plus puissant, posséder un royaume plus grand, exterminer tous ses opposants. Le laguz développait peu à peu les pensées d’un véritable monarque beorc. Il n’en parlait à personne, de ces songes dangereux, car nombre de ses hommes préféraient la destruction à la création, le pillage à l’organisation, la mobilité à la sédentarisation. Ils verraient tous d’un mauvais œil de pareilles ambitions, c’était certain. Ingvald devait donc s’arranger pour faire taire définitivement ces perturbateurs avant de pouvoir asseoir sa domination sur une partie de ce grand gâteau qu’était le monde.

Le cerveau embrouillé, le Vautour se sentit disparaître quelques instants, avant de réajuster sa trajectoire dans le ciel éclatant d’un soleil doré. Ses yeux vifs lui faisaient mal, la soif le rendait faible. Sa gorge brûlante semblait se remplir d’un torrent de lave à chaque fois qu’il déglutissait. C’était un véritable cauchemar que le manque d’eau dans ce royaume de sable et de sang. Cela faisait plusieurs jours que des tempêtes soufflaient sur les routes empruntées par les marchands. Ce cauchemar rendait impossible leur localisation, et donc le pillage de leurs précieuses ressources. Les gourdes d’Ingvald et de ses hommes étaient vides, et une atmosphère lourde de mécontentement pesait sur les ailes des bandits cagoulés.

Scrutant le sol désespérément, le chef de cette bande de laguz se jurait, au fond de lui, de ne trouver de repos que lorsqu’une caravane tombera sous leurs serres impatientes. D’un coup, un de ses subalternes s’écria qu’il voyait quelque chose sur la route. Un chariot marchand, écroulé sur le sol, les chevaux étaient morts, Quelques hommes bougeaient péniblement dans le sable. Le tout était noyé dans la poussière. Aucun doute, une tempête avait frappé ces pauvres hères. C’était un butin décevant, mais qu’importe, pourvu que leurs provisions soient intactes. D’un signe de la main, le Vautour ordonna aux quatre aigles autour de lui de l’accompagner au sol.

La déception fut pire que prévu. Les marchands ne transportaient que le nécessaire pour survivre de manière immédiate. C’était bien insuffisant pour nourrir et abreuver la gigantesque troupe de Laguz qui s’était établie à quelques kilomètres au sud d’ici. La colère submergeait Ingvald, qui fixait le corps des beorcs morts à ses pieds. Il ne savait que faire, ni comment résoudre un problème qui devenait de plus en plus urgent. Quand, tout d’un coup, l’un des autres aigles s’écria, en regardant la marchandise : « Hey ! Mais si ces gars n’avaient que des marchandises là-dedans, ça veut dire qu’un autre chariot contenait les provisions ! On peut pas survivre ici sans en avoir, c’est obligé qu’il y ait une deuxième caravane ! »

Tous semblaient étonnés d’une déduction si salvatrice. C’était comme si un miracle venait de les frapper tous dans leur malheur commun. Ingvald, plus heureux que tous les autres à la fois, approcha du bandit et l’enlaça vigoureusement en riant. « Haha ! Tu es le meilleur Tresh ! Tu peux pas savoir comme je suis heureux de t’avoir auprès de moi ! » L’intéressé baissa la tête, timidement, et le chef, quant à lui, se tourna vers le reste du groupe et s’exclama : « Aller les gars ! On va trouver ces beorcs qui ont survécus à la tempête, et on va leur montrer que le sable offre une mort bien plus douce que la bande du Vautour !! » Tous manifestèrent leur accord avec vigueur. Satisfait, Ingvald prit son envol avec une énergie nouvelle, et suivit la route vers le nord, scrutant le sol à la recherche de leur nouvelle proie.

Malheureusement, ils ne trouvèrent rien qui indiquait le passage de cet hypothétique second convoi. C’était un nouvel échec pour la bande du Vautour, qui fut contraint de prendre le chemin du retour à la nuit tombée. Les quatre aigles étaient épuisés. La soif et la faim terminait de vider leurs forces, et leur vue embrouillée commençait à leur faire voir des chimères à la surface du sol désertique. Ingvald, dans sa perdition, s’imaginait voir un feu de camp, à quelques centaines de mètres d’eux. Un feu, comme ça, posé au milieu de rien, avec un petit groupe d’homme autour. Un morceau de squelette draconique serpentait dans le sable, comme une série de collines blanches. Un beorc montait la garde, perché sur l’un d’entre eux. Mais plus le temps passait, plus le laguz semblait certain de ce qu’il voyait. « Stop ! Les gars, stop !! » Lança-t-il à ses compagnons. « Je crois qu’on l’a, notre seconde caravane ! »

Tous se retournèrent, firent demi-tour dans leur vol rapide, et regardèrent avec leur chef le campement brillant au milieu des ténèbres. « C’est bien des marchands…, Chuchota l’un des bandits, ça se voit à leurs vêtements tous colorés et au gros ventre d’un des beorc. On les attaque, Ingvald ? » Le susnommé se retourna immédiatement, les yeux brûlant d’une nouvelle motivation. « Bien sûr qu’on y va ! Aller les gars, tuez tous ces stupides beorcs qui osent s’installer dans NOTRE désert !! »

Tous répondirent par une exclamation synchronisée, et les quatre laguzs se dirigèrent en hâte vers leur nouvelle proie. Le Vautour allait enfin pouvoir manger et boire quelque chose, et si ces humains n’avaient pas de provisions, qu’à cela ne tienne, il se fournirait sur leurs corps dodus s’il fallait en arriver là. Dans un silence biblique, les bandits fondirent sur les beorcs somnolant depuis le ciel étoilé. Aucun n’avait entendu cet assaut venu de nulle part, et ils ne purent que subir le triste sort de ceux qui s’aventuraient trop loin dans le royaume d’Ingvald le Vautour. A coup de serres puissantes, la petite bande lacérait sans peine même les hommes armés, qui n’avaient guère eu le temps de se préparer au combat. En quelques instants seulement, le campement était devenu un obscur charnier. L’attaque avait été rapide, efficace et, par-dessus tout, dévastatrice.

« Aller on se dépêche ! Trouvez-moi toutes les provisions planquées dans le slip de ces pisseux de beorcs ! Et dépêchez-vous ! » Hurla le chef de la bande à ses subalternes. Malheureusement, lorsqu’il se tourna un instant vers les ossements de dragons, il se souvint que le camp de marchands abritait un dernier homme. Et il soupira. Ses mains ensanglantées allaient encore devoir travailler ce soir.

Eldarts
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Sujet: Re: [Terminé]Le bandit et le samouraï [PV Ingvald]   Sam 4 Juin - 17:51
Le bandit et le samouraï
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Cela faisait un bout de temps que tu montais la garde, à genoux sur le haut de l’os du dragon. Ces bêtes millénaires et fantastiques…à présent réduites à l’état de vestiges témoignant des temps anciens…allais-tu finir comme ça toi aussi ? Etais-tu l’un d’entre eux ? A l’âge de 70 ans, tu n’avais pas une ride. Pas la moindre. T’avais entendu parler des Manaketes, et la seule explication plausible était que tu sois l’un d’entre eux. Mais tu ne t’étais jamais transformé, jamais tu ne t’étais sentis différent. A part ton incroyable longévité et tes yeux bleus troublants, rien ne te différenciait des autres humains. Etais-tu donc réellement un Manakete ? Cette question te suivait depuis quelques temps déjà, mais ce n’est qu’après avoir quitté Chon’sin que tu avais réellement commencé à t’y intéresser.

Prenant une grande inspiration, tu fis le vide dans ta tête. Ce n’est pas en s’usant la cervelle sur cette question que t’allais réussir à repérer le moindre danger. Inutile également d’essayer d’apercevoir quoi que ce soit, les bandits ne sont pas stupides, ils n’approcheront pas des torches à la main. Tu fermas donc les yeux, essayant de tendre l’oreille au maximum. C’était assez perturbant, les forêts, les villes et même les montagnes étaient emplies par des bruits multiples, celui des animaux, des hommes ou de la nature. Ici, dans ce royaume du passé, cette terre désolée, le silence régnait en maître.

Aucun bruit ne se dégageait, à l’exception d’un léger bruissement d’aile….attends…un bruissement d’aile ? Tu réagis au quart de tour, tu sautas instantanément sur tes pieds, tes sens en alerte. Tes pires craintes s’étaient confirmées, ce n’était pas un mais quatre Laguz aigles qui passèrent au-dessus de toi et foncèrent à toute vitesse sur les marchands et les mercenaires qui dormaient au coin du feu. Ce fut extrêmement rapide. En quelques instants les Pillards massacrèrent les marchands. Impuissant, tu assistas au massacre depuis ton perchoir. Reprenant à peu près forme humaine, les bandits commencèrent à fouiller les cadavres de leurs victimes. Tu haïssais ces hommes. Tuer pour vivre ? Quelle idée stupide, ils faisaient de la douleur des autres leur gagne-pain. Il ne méritait pas de vivre. Ton visage se ferma, une expression indéchiffrable apparu sur ce dernier. Empoignant ton épée, tu glissas le long de l’os pour descendre de ton perchoir. Au pied de celui-ci, gisait un marchand agonisant, éventré par l’un des Laguz. Il émettait encore des râles de douleur. Tu t’agenouillas auprès de lui, le regardant droit dans les yeux, tu vis sa peur, la peur de la mort, mais tu vis aussi la douleur infinie qu’il ressentait à cet instant. Levant alors ton épée, tu l’achevas d’un coup net, rapide et précis.

« -Repose en paix, tu n’avais pas mérité cette mort. »

Tu entendis l’un des Laguz brailler à l’intention de ses hommes :

«- Aller on se dépêche ! Trouvez-moi toutes les provisions planquées dans le slip de ces pisseux de beorcs ! Et dépêchez-vous ! »

Te relevant, tu leur fis face, ton regard bleu brillait dans la nuit, animé d’une leur froide, sans pitié. Celui qui avait parlé devait certainement être leur chef. D’une voix forte, tu attiras leur attention.

« -Et dire que de par chez moi, les Laguz sont réputés pour être d’honorables guerriers, combattant avec la force que la nature accorde aux bêtes…Vous ne représentez que la honte de votre race. »

Tes paroles touchèrent en plein dans le mille. Les Laguz se tournèrent tous vers toi. L’un d’entre eux se précipita vers toi à toute vitesse, tu esquivas sa première attaque grossière et imprécise, puis tu lui fis face, prêt à en découdre. Ta lame brandit, tu le fixais de tes yeux bleus intenses, une leur cruelle dans le regard. Ils le méritaient, ces quatre aigles méritaient de mourir.

Du coin de l’œil, tu perçus un mouvement en retrait...Derrière le chef des bandits qui concentrait son attention sur toi, un mercenaire sortait lentement de sa cachette...la couardise de cet homme allait-elle renverser la balance lorsqu'il s'attaquerait au chef des aigles? Tu prias silencieusement pour que ce soit le cas avant de te concentrer à nouveau sur ton adversaire du moment...

© Adrenalean pour Epicode

Veraka
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Sujet: Re: [Terminé]Le bandit et le samouraï [PV Ingvald]   Lun 6 Juin - 3:13
Pour Ingvald :

Le combat est très serré contre le mercenaire. Ingvald survit avec seulement 2hp. Le mercenaire lui fait 6 de dégâts par coup et Ingvald lui retire 3 HP par attaque et, grâce à sa rapidité de voleur, parvient à l'attaquer deux fois. Avant que le mercenaire achève Ingvald avec sa troisième attaque, celui-ci parvient à le mettre hors d'état de nuire avec une 5e attaque. Ingvald est donc victorieux!

Pour Eldarts :

L'aigle est très tenace et se bat bien. Eldarts fait 9 de dégâts contre son adversaire, qui possède un grand total de 13HP. Celui-ci, étant très fort, parvient à faire un énorme 9 de dégats à son adversaire Eldarts. Miraculeusement pour Eldarts, celui-ci utilise ses réflexes pour prendre l'aigle par surprise avant qu'il ne puisse contre-attaquer et lui envoi une dernière attaque qui le laisse tomber au sol. Eldarts est donc le vainqueur avec encore 5hp à disposition!

Malheureusement cette victoire sera de courte durée. Le second aigle s'approche d'Eldarts pour venger son camarade. Eldarts lui fait 8 de dégâts, ce qui n'est pas assez pour venir à bout de ses 12HP. L'aigle contre-attaque avec un 7 de dégâts, ce qui est suffisant pour mettre Eldarts au sol! Eldarts est vaincu après un aigle!

Ingvald
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Sujet: Re: [Terminé]Le bandit et le samouraï [PV Ingvald]   Lun 6 Juin - 18:05
Ingvald regardait, avec circonspection, le beorc le toiser d’un regard qui en disait long. Lui aussi méprisait les gens de son espèce, lui aussi préférait les voir plus morts que vifs. Sa fine épée devait être abreuvée de sang laguz depuis des années maintenant. Une colère sourde, volcanique, embrasa les veines du chef des bandits qui palpitaient sous sa peau cuivrée, mouchetée de tâches rouges. Derrière son foulard sombre, on pouvait entendre son souffle fort, aussi brûlant que celui des dragons que les humains profanaient depuis des siècles en se servant de leurs vénérables dépouilles comme sièges. Les yeux de braises du Vautour ne quittaient pas le samouraï des yeux alors qu’il prononçait des mots dont il était évident qu’il ne comprenait pas le sens. Il n’y avait aucune région du monde où les laguzs vivaient en paix avec ces barbares, et où ces derniers ressentait pour eux autre chose que du dégoût et du mépris. Non, ce pays n’existait que dans les rêves de quelques illuminés, pas ici. « La honte de notre race ?! Il va voir ce petit merdeux… » Songea Ingvald, « Eventrez-moi ce nabot, mes frères ! On va voir s’il a du goût pour les vautours… » Harangua-t-il d’une voix rocailleuse.

Ses hommes ne se firent pas prier, animer d’une envie nouvelle de meurtre et de vengeance pour l’affront qui leur avait été fait, ils s’élancèrent vers le mercenaire, les serres en avant. Malheureusement pour le mécréant, il ne put admirer le spectacle bien longtemps. Une vive douleur lui foudroya le flanc gauche, et il sentit son sang couler le long de sa peau nue. Il ne hurla pas, étouffant ce cri qui ne serait qu’une victoire de plus pour le beorc qui venait de lui porter ce coup-bas. D’un geste puissant, mais peu adroit à cause de la douleur, l’aigle se retourna pour porter un puissant coup de serre à son adversaire. Ce dernier eut un mouvement d’esquive en retirant sa lame du corps d’Ingvald, et évita de peu de se faire défigurer. L’attaque du bandit lui lacéra cependant le torse depuis l’épaule jusqu’au centre de sa cage thoracique, tranchant sans peine le surcot de cuir que le mercenaire portait sur lui.

La suite du combat fut des plus rapides. Aveuglé par la colère, Ingvald se jeta sur l’épéiste qui parvint à éviter l’assaut de justesse, et à lui porter une contre-attaque dévastatrice sous l’aisselle droite, un peu plus et le laguz finissait avec une aile en moins. Cette fois-ci, le Vautour ne put retenir un hurlement mêlant douleur et colère. Il se servit de cette ultime poussée d’adrénaline pour achever le combat. De sa main gauche, il fendit l’avant-bras du guerrier jusqu’à l’os, et ce dernier lâcha son épée en grognant férocement. Malheureusement, ce n’était pas fini pour lui. Aussitôt, la fureur d’Ingvald lui ordonna de porter deux coups vifs sur chacune des jambes de son adversaire. Un sur la cuisse, l’autre sur le genou. Ce dernier tomba alors à genoux, fou de douleur, et ne put que chuchoter un « Par… » douloureux avant de voir les immenses serres de l’aigle s’enfoncer profondément dans sa gorge.

Désormais, le corps d’Ingvald ruisselait abondamment de sang. Le sien et celui des beorcs. Sa respiration n’était plus lourde et puissante, mais hachée et pénible. Il était gravement blessé, et il se tenait la hanche des deux mains pour empêcher le sang de couler encore plus. Immédiatement, deux de ses hommes vinrent à sa rencontre. Le combat contre le samouraï c’était avéré plus difficile que prévu, et ils ne purent venir à temps aider leur chef. « Ingvald ! Tu vas bien ?! » Lança l’un des sbires. « Ça va… » Répondit l’intéressé. « Qu’est-il arrivé à Victor ? Et au beorc ? » Demanda-t-il. « Eh bien… le beorc a réussi à avoir Victor, mais je l’ai eu ensuite. Il est allongé, par terre, je ne sais pas s’il est encore vivant. » Le Vautour demeurait calme, malgré la nouvelle de la perte de son compagnon. « Bon, s’il est toujours en vie, que l’un de vous l’emmène avec lui. On va voler jusqu'à la ville la plus proche, et l’échanger contre des vivres et de l’eau… On pourra pas survivre avec ce que nous ont laissés ces porcs. »

La décision d’Ingvald était sans appel, et pendant que celui qui avait neutralisé Eldarts le préparait au vol mouvementé qui l’attendait, Tresh s’approchait de son chef avec des bandages trouvés sur le corps d’un mercenaire et commença à entourer abondamment son torse de tissu. Celui-ci s’imbiba immédiatement d’un liquide sombre, et le guérisseur improvisé esquissa une grimace. « Ça ne va pas du tout ça Ingvald… Tu perds beaucoup de sang. » Souffla l’aigle. « Je sais… Donne-moi leur eau, et leur nourriture, avec ça je devrais réussir à vous accompagner sans m’effondrer. » Répondit-il.

Même en étant un chef juste et respecté, Ingvald était, comme la majeure partie des souverains, persuadé que la plus grosse part du butin lui revenait légitimement, et c’est donc sans aucun geste superflu qu’il attrapa trois gourdes d’eau et les restes du repas des beorcs et qu’il dévora tout jusqu’à en lécher les écuelles. Tresh regardait ce spectacle avec compassion, mais aussi un certain sentiment d’injustice. Leurs gorges hurlaient toujours de soif, et le ventre d’un laguz savait se manifester lorsqu’il manquait de nourriture. Tout de même dérangé par des yeux si lourds de messages, le bandit s’arrêta de boire et lança la gourde à son subalterne. « Tiens, et je ne veux pas vous entendre vous plaindre ensuite. » Souffla Ingvald.

Quelques instants plus tard, le troisième mécréant revenait avec un guerrier désarmé, blessé, et bâillonné sur le dos. Les mains et les pieds attachés, il ne risquait pas de s’enfuir. Le Vautour demanda à son compagnon d’approcher un peu, de sorte qu’Eldarts puisse voir les quelques parties de l’affreux visage de son tortionnaire qui étaient visibles derrière le foulard éclaboussé de sang. Celui-ci chuchota alors au prisonnier. « Ecoute, petit beorc, si j’avais pas aussi peur pour la survie de mes hommes, je t’aurai déjà obligé à avaler ta propre langue pour ce que tu as fait à mon ami. Mais comme on a besoin d’un otage, et que t’es le dernier encore en vie, tu vas avoir la chance de faire un petit vol jusqu’au prochain village. Je te déconseille donc d’essayer de t’échapper pendant le trajet, à moins que tu t’imagines pouvoir voler…»

Sur ces mots, le laguz blessé se leva péniblement et fit un geste de la main vers l’est, leur nouvelle destination. « Aller, mes frères, on va jusqu’à Malacath, je pense que c’est le village le plus proche. Ils payeront sûrement pour la vie du mercenaire. Bon vent ! » Et il s’envola, en étouffant un râle de douleur, suivit de près par Tresh et Rengar qui tenait le beorc captif entre ses puissantes serres.

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Sujet: Re: [Terminé]Le bandit et le samouraï [PV Ingvald]   Ven 10 Juin - 1:21

Le bandit et le samouraï
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L’aigle qui te faisait face était en proie à une colère sans nom. Tu pouvais lire la haine dans ses yeux, pas seulement envers toi mais envers tous les humains en général. S’il savait…tu étais loin d’être un humain comme les autres…Après avoir esquivé sa première attaque, tu enchaînas rapidement avec une série de coups puissants et rapides, l’aigle esquiva tant bien que mal le premier, mais les suivants vinrent taillader profondément son torse, le lacérant à trois reprises.

Le torse ouvert par les coups de ton épée, il trouva cependant la force de se jeter à nouveau sur toi. Se servant de ses ailes, il fondit sur toi à toute vitesse. Sa manœuvre te surprit, il te plaqua au sol, ses serres s’enfonçant dans tes côtes. Retenant un hurlement de douleur, tu le frappas en pleine tête avec le pommeau de ton arme ce qui eut pour effet de le repousser, tu avais certainement dû lui briser le nez sous la violence du coup. Ne l’attendant pas, tu te relevas rapidement, pendant qu’il se tenait encore le nez, couvert de sang. Il te vit te relever, mais trop tard, ta lame s’enfonça dans sa gorge à la vitesse de l’éclair. Dans un gargouillis inintelligible, il s’effondra au sol, gisant dans une mare de sang.

Tes côtes te faisaient atrocement souffrir, cet enfoiré n’y était pas allé de main morte. Jetant un bref coup d’œil au mercenaire qui avait attaqué le chef des bandits, tu eus à peine le temps de le voir se faire achever qu’un cri retentit non loin.

« -Victor ! Tu vas me le payer sale béorc ! »

L’un des aigles se précipitait vers toi. T’avais du mal à bouger correctement à cause de tes plaies, il était exclu d’esquiver cette attaque, tu n’en étais pas capable. La situation commençait à dégénérer, le mercenaire mort, toi blessé et encore trois aigles debout, tu commençais à douter de tes chances de survie. L’attaque du Laguz fut rapide, au lieu de chercher à esquiver, tu décidas de tenter le tout pour le tout, encaissant le coup du Laguz qui arriva dans ton épaule, tu visas directement son cœur, malheureusement, tes côtes tailladées se rappelèrent à ton bon vouloir au pire moment, et la douleur fit dévier ton coup. Ta lame s’enfonça dans l’épaule du Laguz. Il hurla de douleur et te frappa une nouvelle fois. Cette fois-ci, ton ancienne blessure de Chon’sin se rouvrit et la douleur fut telle que tu mis immédiatement genou à terre. Ton vêtement commençait à se teindre doucement de rouge, ne pouvant tenir plus longtemps, tu t’effondras à terre. Alors c’était la fin ? T’allais finir ici dans ce foutu désert, massacré par des Laguz sans pitié ni honneur ?

Plus loin, t’entendais les bandits discuter entre eux. Le chef était apparemement touché assez durement lui aussi. Finalement, peut-être que le mercenaire aura été utile dans son sacrifice. Tu attendais patiemment le coup de grâce. Tu n’avais pas peur de la mort, après tout, tu l’avais bravé de trop nombreuses fois, il fallait bien qu’elle t’attrape un jour…non, tu regrettais seulement de ne pas avoir faire plus pour ton clan, que ton éternité n’ait pas pu servir plus longtemps…Après ce qu’il te sembla une éternité, l’un des bandits approcha. Tu sentis la corde se glisser entre tes poignets, il te ligotait. Que comptaient-ils faire de toi ? T’échanger ? Te garder comme trophée ? Allaient-ils te torturer pour se venger de toi et étancher leur haine ?

Il te souleva et te mis sur son dos sans ménagement, quelques instants plus tard, un visage apparut devant toi. Certainement beau à une époque, à présent déformé par de nombreuses balafres, il te fixait derrière son foulard maculé de sang.

Ses menaces te firent sourire. Alors comme ça ils t’épargnaient ? Ou plutôt non…encore mieux…ils avaient besoin de toi. Sans toi, ils ne pourraient survivre très longtemps, il fallait qu’ils rentabilisent leur pillage, qu’ils survivent. Quelle ironie n’est-ce pas ? Etre dépendant de sa victime… C’est d’une voix légèrement étouffée que tu répondis :

« -Ton visage est aussi laid que tes actes bandit…ne t’inquiètes pas, je supporterai votre odeur nauséabonde jusqu’au prochain village puisqu’il le faut… »

Les aigles s’envolèrent après ça, l’un d’entre eux te tenait dans ses puissantes serres. Tu souffrais le martyre, ta blessure à l’épaule saignait abondamment, et tes côtes te faisaient souffrir, la douleur se relançant à chaque perturbation dans le vol du Laguz. Tout au long du voyage, tu perdis connaissance plusieurs fois. La chaleur intense du soleil de Plégia, combinée à la douleur t’emmenaient jusqu’à la frontière la plus éloignée de tes limites. Tu t’étais surpris plusieurs fois à presque vouloir mourir, et seul le fait de penser à ton clan, à tout ce qu’il restait encore à faire et à voir dans ce monde te maintenait en vie.

Mais au fur et à mesure que les heures passaient, tu sombrais de plus en plus. Des rares bribes de conversations que tu captais entre les bandits, tu comprenais que leur chef aussi souffrait, pas autant que toi, mais le combat contre le mercenaire ne l’avait pas laissé indemne loin de là. C’était une bien maigre consolation, mais l’imaginer souffrir pour t’accompagner hors du désert te réconfortait quelques peu. Par peur de te perdre, car ils avaient besoin de toi vivant, durant certains moments d’inconscience, ils s’affolaient un peu et descendaient au sol pour t’abreuver et faire en sorte que tu ne sombres pas. C’était ironique de voir à quel point ils pouvaient avoir besoin de toi, alors que tu représentais certainement la chose qu’ils détestaient le plus au monde. Ces « attentions » qui te sauvèrent la vie, prolongèrent néanmoins ton calvaire, t’empêchant de sombrer dans la douce inconscience que tu semblais presque attendre.

Le voyage continua ainsi jusqu’au village de Malacath. Tu te demandais comment les bandits allaient se débrouiller pour approcher les villageois sans les effrayer ou se faire tuer. Quoi qu’il en soit, tu espérais que ton calvaire arrive à son terme, ses longues heures de voyages avaient mis ton corps et ton esprit à rude épreuve.

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Ingvald
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Sujet: Re: [Terminé]Le bandit et le samouraï [PV Ingvald]   Ven 22 Juil - 14:03
Un vent brûlant souffla dans leurs larges ailes durant les premières secondes de cette inquiétante ascension vers le ciel. Le Beorc devait certainement hurler de terreur dans son for intérieur. Un spectacle qui faisait se réjouir les membres de son escorte. Eux qui s’imaginaient dominer le monde, eux qui s’imaginaient invincibles face à la nature, eux qui ne craignaient plus les avatars de la terre qui les avait nourris, bientôt ils hurleraient tous en voyant approcher les hordes de laguzs autrefois asservies, qui reviendraient pour réclamer sang et vengeance pour leurs frères morts. Malheureusement pour les bandits, leur tâche consistait à garder le petit homme en vie jusqu’à arriver au village le plus proche. C’est donc avec de lourds râles de douleur que Ingvald, le chef de cette bande de rascasses, ordonnait de descendre au sol périodiquement pour ranimer cette pathétique petite chose sur le point de mourir, à coup de jets d’eau sur le visage.

Les minutes s’égrainèrent, et le Vautour constatait avec un certain effroi que son bandage ne suffisait même plus à contenir tout le sang qui s’échappait de sa plaie. Des petites gouttes brillantes en tombaient parfois, et allaient s’envoler dans le néant du grand désert de Plegia. Cela ne pouvait plus durer longtemps. Fort heureusement, la troupe aperçut enfin ce qu’ils venaient chercher, un paisible village construit sur le flanc d’un immense roc rouge. En général, les seuls habitants de la région survivaient grâce à une agriculture savamment orchestrée. Les provisions ne manquaient certainement pas. Seulement il y avait quelques consignes à respecter, pour ne pas repartir les mains vides. Pour une fois, la bande du Vautour ne venait pas en tant que pilleurs sans foi ni loi, ils venaient marchander.

- Bon les gars…
lança Ingvald à bout de souffle, si ces créatures me voient perdre autant de sang, il se jetteront sur moi pour me dévorer comme des hyènes qu’ils sont. Je pense aller me cacher derrière un rocher, près du village.

Il marqua une pause. Il n’avait encore jamais tenu ce genre de propos. Il sentait un vent d’inquiétude dans ses maigres troupes. Un silence pesant, à peine secoué par le sifflement du vent et les petits gémissements du beorc, flottait entre les aigles voltigeant. Le chef des bandits devait faire quelque chose pour rétablir l’ordre et la confiance que ses hommes avaient envers lui, au plus vite.

- Whoah les gars, moi aussi je voudrais bien aller tous les massacrer, ces chiens, mais on peut pas à trois contre cent ! Alors vous allez échanger ce nigaud contre de la bouffe, de l’eau et des médicaments. Vous prétextez que vous l’avez trouvé perdu dans le désert dans cet état. Vous avez essayé de panser ses plaies, ça expliquera le sang sur votre tunique, et ensuite vous marchander ce qu’il faut. On ramènera tout ça au camp, et une fois qu’on aura repris des forces, on reviendra pour tuer tous ces enfoirés et leur prendre le reste. Vous avez compris ? On finira par avoir la peau de tous les beorcs vivant dans ce désert, je vous en fait la promesse.


C’est avec soulagement qu’Ingvald constata l’efficacité de son discours. Ses deux subalternes étaient désormais remis d’aplomb. Le hameau était suffisamment reculé et isolé pour n’avoir certainement jamais entendu parler du Vautour et de sa bande. Nous étions à la limite du désert, une zone que les aigles ne fréquentaient jamais. Qui plus est, il n’y avait aucune route apparente dans le coin, aucune chance que le moindre marchand, un tant soit peu au courant de la situation ne passe par ici. C’était l’endroit parfait pour reprendre du poil de la bête. Comme convenu, l’aigle blessé fit un détour et se posa douloureusement contre un immense rocher, très reconnaissable grâce à sa forme de sablier, et dut attendre le retour de ses compagnons.

Les intéressés continuèrent de voler en hâte vers le village creusé dans la roche. Les habitants devaient les avoir vus maintenant. Celui qui tenait le beorc entre ses serres, Rengar, s’assura que celui-ci était bien inconscient –et pas mort- pour ne pas qu’il vende la mèche lorsqu’ils parlementeraient auprès des locaux.

Eldarts
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Sujet: Re: [Terminé]Le bandit et le samouraï [PV Ingvald]   Mar 2 Aoû - 2:10
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Un choc…la sensation rafraîchissante de l’eau coulant sur tes lèvres…des voix ? Celles des Laguz…non, d’autres voix…qui était-ce ? Où étais-tu ? Tu entrouvris les yeux doucement, ta vision était trouble, avec difficulté, tu plissas les yeux pour distinguer vaguement ceux qui te faisaient face…un visage surtout, penché au-dessus de toi, inconnu. Tout d’un coup, une vive douleur remonta de ta blessure, et tu replongeas, t’abandonnant aux bras de l’inconscience.

Tu marchais le long d’une longue route. Interminable. Autour de toi, cheminait ceux que tu avais connu, ton père, Mao’feng, ta famille, tes frères…Au fur et à mesure que tu avançais, les personnes autour de toi vieillissaient, l’âge laissait ses marques sur leur peau et leur visage, et tandis qu’ils se voutaient sous le poids des années, tu restais droit, immuable comme depuis tout ce temps.

Le décor changea, des flammes jaillirent de tous les côtés, tes frères, ta famille, tes amis, commencèrent à se battre, à s’entretuer. De tous les côtés, des hurlements fusaient, et lentement, une ombre s’élevait, menaçante. Tu sentis ta haine, celle de tes frères, celle de ton clan. Elle déferlait en toi, et tu te revis, tuant, massacrant au seul nom de cette haine. Cette haine qui te transformait, te faisait pareil à ceux que tu haïssais.

Face à toi, se tenait un homme, habillé comme toi, un sabre encore tâché de sang à la main, lentement il se retourna, et tu te fis alors face. Le regard haineux, froid et sans âme. Alors tu crias. De rage, de colère longtemps contenue. Tu crias.

Une fenêtre…un lit…Où étais-tu ? Le corps en sueur, comme après un effort intense, tu étais assis sur un lit, en plein milieu d’une petite pièce. Une unique fenêtre déversait une leur agréable dans l’ensemble de l’espace. Le tour était assez rustre, taillé à même la roche, peu de mobilier, juste l’essentiel.

La porte s’entrouvrit et la frimousse d’une jeune fille dépassa. Essayant de recouvrer tes esprits et d’avoir les idées claires, tu ne sus que dire dans un premier temps, puis gentiment, tu demandas :

« -Bonjour jeu-

-Maaaaaaaaaaaaaamie ! Le monsieur bizarre s’est réveillé ! »

La petite avait hurlé pour disparaître en une fraction de secondes. Quelques minutes plus tard, une vieille femme fit son apparition, accompagnée d’un homme dans la quarantaine. Barbu, il était grand et avait la peau tannée par le soleil. La vieille femme était plus petite et son visage respirait la sympathie. D’une voix forte, qui avait l’habitude de se faire obéir, l’homme t’interpela.

« -Nous avons beaucoup à nous dire étranger, qui es-tu et d’où viens-tu ? Que faisais-tu avec ces bandits ?

-Allons allons, Balor, ne l’agresse pas de cette façon, sinon tu vas faire peur au jeune homme. »dit la grand-mère, interrompant celui qui devait être le chef du village où tu avais certainement atterris.

L’homme se tut immédiatement, et comme un enfant que l’on reprend, il baissa les yeux et recula légèrement.

La vieille dame sourit et s’approcha de toi.

[color:6c0d=##cc9900]« -Veuillez pardonner les manières de Balor, s’il est un bon chef, il est parfois un peu abrupt. Mais il n’a pas totalement tort, vous ne semblez pas venir d’ici n’est-ce pas ? »

T’inclinant respectueusement, tu te présentas.

« -Effectivement, je suis Eldarts, un humble voyageur de Chon’sin. Je me suis retrouvé dans ce désert suite à ma rencontre avec un groupe de marchands…qui doivent être morts à l’heure qu’il est. » En disant ces paroles, ton regard s’assombrit et tu regrettas ton incapacité à avoir pu sauver les marchands de leur triste sort. Mais d’ailleurs, comment étais-tu arrivé là ? Tes derniers souvenirs remontaient à ton voyage dans les serres des aigles…

« -Si je puis me permettre, depuis combien de temps suis-je ici ? Et surtout comment suis-je arrivé là ? J’avoue que ma mémoire me fait défaut.

-Pas étonnant, jeune homme cela fait bientôt trois jours que tu as sombré dans l’inconscience, juste après qu’on ait réussi à te soustraire aux mains de ces bandits. Tes blessures s’étaient infectées et tu étais vraiment dans un sale état. Tu as alterné entre inconscience totale et phases de délire où tu parlais d’un monde en flamme, envahis par l’ombre.

-Eh bien je…suis confus, je ne souhaitais pas vous causer de soucis. Mais si je puis me permettre, comment m’avez-vous soustrait à ces bandits ? Avez-vous payé une quelconque rançon ? Je peux vous rembourser si tel est le cas !

-Calme-toi jeune homme. Rien ne s’est passé comme cela, jamais nous n’irions donner le moindre sous à ces sans-loi. Voilà ce qui s’est passé :

Deux aigles sont arrivés à l’entrée du village. On a rarement de la visite, et après s’être rendu compte que l’un d’entre eux tenait un corps, on s’est méfié. Balor a donc rassemblé les hommes du village, et ils sont partis se planquer avec des arcs, au cas-ou. Je suis allé à la rencontre des deux Laguz. Ils sont arrivés, sales, ils faisaient peine à voir. On aurait dit qu’il avait passés plus de temps qu’il ne fallait dans le désert.

Fatigués et dans un triste état, oui, ça ils l’étaient. Mais pas autant que la personne qu’ils tenaient au creux de leurs serres. Ils t’ont laissé au sol et ont alors repris forme humaine. L’un d’eux s’est avancé et m’a dit t’avoir retrouvé inanimé, en plein désert, dans ce qu’il semblait être les restes d’une caravane. Il disait être à bout et que lui et son compagnon avait traversé une tempête de sable pour arriver jusqu’à nous et porter cet « Humain » en lieu sûr.  On les a naturellement invités à venir se restaurer. Ils ont demandé des provisions pour la route que nous nous sommes empressés de préparer. Et pendant qu’ils commençaient à se reposer, j’ai rapidement inspecté tes blessures. Un truc clochait, je le savais. Le ton avec lequel ils s’étaient adressés à nous, on aurait dit qu’ils nous considéraient comme des insectes, ou pire. Quand j’ai vu tes blessures de plus près, j’ai immédiatement compris. Impossible qu’une lame t’ait fait ce genre d’entailles, cela ne pouvait correspondre qu’à des serres.

Immédiatement, Balor et les autres ont déboulés dans la hutte où les deux aigles attendaient qu’on leur apporte des provisions. En nous voyant tous débarquer, armes au clair, ils n’ont pas mis longtemps à comprendre, et ils n’ont pas hésité une seconde avant de se jeter à travers les fenêtres, qui donnaient sur les falaises. Ils se sont transformés dans la seconde qui suit et ils se sont envolés. Les hommes ont décochés quelques flèches, mais ça n’a pas suffi pour les arrêter, ils ont réussis à fuir.

Bien heureusement, ils sont donc rentrés bredouille, dans leur tentative désespérée de nous soutirer des provisions en se servant de toi comme monnaie d’échange. Et bien heureusement, tu as survécu à tout ça, il faut que les autorités sachent pour eux, leurs actes ne doivent pas rester impunis. »


Tu t’inclinas respectueusement pour la remercier.

« -Vous avez eu totalement raison, Madame, je vous doit la vie et je peux vous jurer qu’ils ne s’en sortiront pas comme cela. Je ne dois certainement pas être le premier à tomber aux creux de leurs serres, et je ne serai pas non plus le dernier si personne ne fait rien. Dès que possible, je rejoindrai la ville la plus proche et je ferai en sorte qu’ils ne puissent passer inaperçu nulle part.

-Bien, j’en suis ravie, nous vous aiderons de notre mieux, mais en attendant, il vous faut vous reposer. Vous n’êtes pas en état de repartir. »

Tu recouchas, un sourire de gratitude aux lèvres. Qui que puisse être ces bandits, tu allais faire en sorte que leurs têtes figurent sur les mises à prix. Ainsi tu arriveras peut-être à les retrouver et à les faire payer. Et c’est le cœur empli de haine à leur égard, que tu t’endormis, le visage des marchands morts hantant ton esprit.

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Ingvald
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Sujet: Re: [Terminé]Le bandit et le samouraï [PV Ingvald]   Mer 3 Aoû - 17:45
Le puissant chef des Vautours, meurtrit de toute part cependant, continuait d’attendre fébrilement le retour de ses soudards. Ses mains tremblantes serraient les profondes entailles d’où s’échappait un sang sale qui s’en allait teinter le sable d’un rouge vivace. Il avait essayé, tant bien que mal, de bander les plaies, mais la médecine ne faisait pas partie de ses acquis, et il fixait maintenant le sol, les yeux à demi-clos. La mort allait-elle le prendre aujourd’hui ? Peut-être était-ce mieux… Ingvald n’avait rien à protéger, rien à préserver, sa propre vie était vide tout compte fait. Il ne faisait que tuer, tuer, et tuer des Beorcs, des créatures réputées pour se reproduire plus vite que des lapins. Ce n’était pas ainsi qu’il changeait quoique ce soit à l’ordre établi. Pour un Beorc mort, dix autres devaient naître à travers le monde. Mais pour un laguz s’éveillant, il devait y en avoir bien plus qui périssaient, où finissaient esclaves. L’œuvre d’Ingvald le Vautour, bandit craint partout dans ce désert de mort, n’avait finalement été qu’une illusion.

Des bruits d’ailes froissant le vent, une odeur familière, ils étaient de retour. Les deux hommes d’Ingvald revenaient auprès de lui, et ils étaient agités. Sûrement à cause de la puissante odeur de sang, qui s’amplifiait à chaque seconde, autour de leur chef. En tout cas, ils revenaient sans le prisonnier, son odeur avait disparue. Néanmoins, il fallait s’inquiéter. Leur vol était rapide, léger, bien trop léger si l’on considère qu’ils ne devaient pas revenir les mains vides. Le peu de sang qu’il restait à Ingvald se mit à bouillir furieusement. La sensation de fatigue, dû à l’anémie, disparut soudain pour laisser place à une rage brûlante. Ses pupilles brillantes s’ouvrirent brusquement, et il essaya de se relever à l’aide du rocher, mais c’était impossible. Lorsque les deux bandits le rejoignirent, ils se précipitèrent sur l’aigle pour s’enquérir de son état.

- Je vais bien, mais bordel que je suis accompagné de bras-cassés ! Vous n’êtes même pas revenus avec des bandages, et vous sentez la bouffe ! Vous vous êtes rincés le gosier, remplis la panse, et vous  osez revenir sans rien pour me soigner… Vous êtes la honte de notre espèce…

- Mais nan chef, regardes ! On a réussi à leur voler ça avant de partir…

Il tendit une fiole de verre remplie d’une sorte de substance gluante. Une décoction médicinale, qui permettrait aux plaies d’Ingvald de se soigner progressivement. Du reste, ils improviseraient des bandages avec leurs vêtements. Le Vautour regarda le remède un moment, puis poussa un râle de lassitude.

- Vous êtes tout de même revenus sans provisions… On a des femmes, et des enfants au camp. Un sort pire que la mort les attend si on ne trouve pas rapidement de quoi les nourrir. C’est un échec complet. Aller ! Soignez ces blessures, après on reprendra la route de l’ouest.

- Tout de suite, chef.
Répondit vivement le dénommé Rengar.

Tandis que ses subalternes appliquaient le médicament sur ses plaies les plus profondes, Ingvald réfléchissait toujours à ce qu’il avait pensé à l’article de la mort. Le fait qu’il survive à cet épisode désastreux ne changeait rien au fait qu’il avait passé les vingt dernières années à ne rien faire d’utile pour la survie de son espèce. La vengeance, la rage, rien de tout cela ne pouvait sauver le moindre laguz des griffes beorcs. Il devait trouver un autre moyen d’atteindre son but. Mais pour le moment, il avait tout un clan, que lui-même avait bâti, à sauver de l’impitoyable désert de Plegia.

- J’ai pris ma décision, on doit se tirer de cet endroit. Nos femmes, et nos gosses, ils peuvent pas vivre ici. On doit trouver un autre endroit où aller, loin des Beorcs, et à l’abri. Au sud de ce pays, on raconte qu’il y a un archipel d’île quasiment désert. Y’a des pirates Beorcs, mais rien de plus. Et les pirates, on peut parler avec eux si on a de l’argent.


- Et de l’argent, on en a ! Lança Tresh avec un sourire.

- Tout juste, répondit Ingvald, alors on pourra se payer la paix que nos familles méritent. Après, on verra ce qu’on fait. On pourra pêcher, chasser peut-être, mais on vivra sûrement mieux qu’ici. Ça vous va ? Au pire, ceux qui ont vraiment envie de faire couler du sang de Beorc pourront toujours partir.

- C’est pas ton cas, Ingvald ? S’interrogea Rengar.

- Moi… moi j’ai un autre objectif en tête,
murmura l’intéressé. Mais pour le moment, il faut se bouger le cul. Aller les gars ! Dégageons vite avant qu’ils ne préviennent je-ne-sais quel chevalier pour qu’il nous chasse et nous empaille comme du gibier mort !

Et il se leva péniblement, aidé de ses compagnons, et tous les trois s’envolèrent à tire-d’aile vers le soleil couchant. Ingvald avait pris une grande décision en voyant son sang recouvrir le sable. Il continuerait de se battre, non plus contre le monde des humains, mais contre celui de l’esclavagisme. Car si l’un était impossible à détruire, l’autre représentait un but bien plus atteignable. Enfin, après vingt longues années, le feu vindicatif qui brûlait l’âme du Vautour et la faisait palpiter de haine s’éteignait petit à petit.

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[Terminé]Le bandit et le samouraï [PV Ingvald]

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