Ramza
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Feuille de personnage
Classe: Mercenaire
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Inventaire | Arme" loading="lazy" />Arme | 1 | Epée de Bronze | 2 | Potion | 3 | 4 | 5 |
Sujet: Repos et repas bien mérités [PV Subaru) Jeu 22 Déc - 11:23
L’attaque d’Emmeryn par les pirates m’avait laissé des stigmates. Si les blessures que m’avaient infligées mes adversaires étaient en bonne voie de cicatrisation, la douleur était bel et bien réelle. La cicatrice qui barrait désormais mon torse n’était pas la plus gênante, cependant. Je souffrais beaucoup plus de celle que j’avais reçue au niveau de ma jambe et qui me rendait difficile le simple fait de marcher. J’estimais cependant m’en être plutôt bien sorti. Les combats avaient été assez violents, et si je craignais au départ que nous ne soyons submergés par l’équipage pirate, nous avions réussi à renverser la situation, tant bien que mal. Je devais reconnaitre que je devais sûrement ma survie à l’aide plus que bienvenue qu’avait apportée plusieurs individus qui comme moi étaient alors de passage. Nous nous ne connaissions pas le moins du monde, mais face à l’adversité, nous avions su mettre nos différences de côté afin de contrer l’offensive ennemie. Il s’agissait là d’une dynamique que je n’avais que rarement connue. Les émotions que j’avis éprouvées alors l’étaient encore moins. Même si j’avais laissé mon passé de forban derrière moi, je n’avais jamais eu l’occasion de me racheter pour les erreurs que j’avais commises dans le passé. Le fait d’avoir risqué ma vie et combattu pour des personnes que je ne connaissais même pas semblait avoir quelque peu dissipé la culpabilité, qui telle de l’encre sombre tâchait ma conscience.
J’avais toutefois décidé de ne pas m’attarder dans la grande ville. J’estimais avoir profité de tout ce qu’Emmeryn avait à m’offrir. Je n’étais pas venu pour la gloire, ni pour le succès, aussi avais-je décidé de repartir dès que mes blessures se seraient refermées. Il me fallut quelques jours pour que les plaies commencent à cicatriser, mais même ainsi, ma jambe était encore assez sensible, et je me devais de ne pas trop forcer. Je voyagerai donc à mon rythme, sans me presser. Je n’avaas de toute façon aucun impératif à respecter, en dehors de ceux que je me fixais.
Mon seul objectif véritable était de continuer à venir en aide aux nécessiteux, et d’en apprendre plus sur le monde qui m’entourait. En effet, je n’étais pour ainsi dire jamais sorti du désert, et le fait de jouir désormais de la liberté de me rendre là où il me plaisait me grisait. Je m’étais découvert un réel intérêt pour l’inconnu, savoir que des terres inexplorées n’attendaient que moi pour les découvrir avait aiguisé ma curiosité. Je n’avais qu’une envie ; continuer de voyager et profiter des opportunités que je rencontrerais en chemin.
Les paysages de Plégia étaient relativement divers même si on dénotait une certaine constance dans l’aridité des paysages. Certains jouissaient de plus de végétation que d’autres bien entendu, mais on pouvait constater que l’ocre, l’or et le jaune prédominaient largement sur le reste. Les landes arides évoquaient en moi une certaine mélancolie qui me rappelait à la vie que j’avais laissée derrière moi dans le désert. Je ne saurais dire s’il s’agissait là d’un sentiment négatif ou positif. Ma famille et mes proches me manquaient certes mais j’étais persuadé d’avoir pris la meilleure décision me concernant. J’avais besoin de quitter le désert pour rassembler les morceaux de moi qui s’y étaient éparpillés aux quatre vents.
Je dormis la plupart du temps à la belle étoile, peu rassuré car les routes de Plégia n’avaient jamais été réputées pour leur sécurité. Quel fut donc ma joie lorsqu’un jour, alors que le crépuscule éclairait le paysage environnant de sa lumière rouge, j’aperçus une auberge non loin de là où je me trouvais. J’allais enfin pouvoir profiter d’un vrai repas et d’un lit moelleux. J’entrepris donc de m’y diriger avec toute la vélocité que me permettait ma jambe blessée.
L’atmosphère bien qu’étouffante était agréable. Des conversations animées me parvenaient de toutes parts et les rires tonitruants résonnaient dans mes oreilles. Désireux de profiter d’une tranquillité (relative), je me traînai, moi ainsi que ma jambe blessée et fatiguée à une table vide, le plus loin possible des groupes les plus bruyants. Mon repas ne tarda pas à m’être apporté. Je le considérai avec avidité avant de me jeter sur lui, sans autre forme de procès.
J’avais toutefois décidé de ne pas m’attarder dans la grande ville. J’estimais avoir profité de tout ce qu’Emmeryn avait à m’offrir. Je n’étais pas venu pour la gloire, ni pour le succès, aussi avais-je décidé de repartir dès que mes blessures se seraient refermées. Il me fallut quelques jours pour que les plaies commencent à cicatriser, mais même ainsi, ma jambe était encore assez sensible, et je me devais de ne pas trop forcer. Je voyagerai donc à mon rythme, sans me presser. Je n’avaas de toute façon aucun impératif à respecter, en dehors de ceux que je me fixais.
Mon seul objectif véritable était de continuer à venir en aide aux nécessiteux, et d’en apprendre plus sur le monde qui m’entourait. En effet, je n’étais pour ainsi dire jamais sorti du désert, et le fait de jouir désormais de la liberté de me rendre là où il me plaisait me grisait. Je m’étais découvert un réel intérêt pour l’inconnu, savoir que des terres inexplorées n’attendaient que moi pour les découvrir avait aiguisé ma curiosité. Je n’avais qu’une envie ; continuer de voyager et profiter des opportunités que je rencontrerais en chemin.
Les paysages de Plégia étaient relativement divers même si on dénotait une certaine constance dans l’aridité des paysages. Certains jouissaient de plus de végétation que d’autres bien entendu, mais on pouvait constater que l’ocre, l’or et le jaune prédominaient largement sur le reste. Les landes arides évoquaient en moi une certaine mélancolie qui me rappelait à la vie que j’avais laissée derrière moi dans le désert. Je ne saurais dire s’il s’agissait là d’un sentiment négatif ou positif. Ma famille et mes proches me manquaient certes mais j’étais persuadé d’avoir pris la meilleure décision me concernant. J’avais besoin de quitter le désert pour rassembler les morceaux de moi qui s’y étaient éparpillés aux quatre vents.
Je dormis la plupart du temps à la belle étoile, peu rassuré car les routes de Plégia n’avaient jamais été réputées pour leur sécurité. Quel fut donc ma joie lorsqu’un jour, alors que le crépuscule éclairait le paysage environnant de sa lumière rouge, j’aperçus une auberge non loin de là où je me trouvais. J’allais enfin pouvoir profiter d’un vrai repas et d’un lit moelleux. J’entrepris donc de m’y diriger avec toute la vélocité que me permettait ma jambe blessée.
L’atmosphère bien qu’étouffante était agréable. Des conversations animées me parvenaient de toutes parts et les rires tonitruants résonnaient dans mes oreilles. Désireux de profiter d’une tranquillité (relative), je me traînai, moi ainsi que ma jambe blessée et fatiguée à une table vide, le plus loin possible des groupes les plus bruyants. Mon repas ne tarda pas à m’être apporté. Je le considérai avec avidité avant de me jeter sur lui, sans autre forme de procès.