Avril
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Sujet: La liberté n'existe que pour qui n'a plus d'attaches [Aurelion] Mer 31 Aoû - 12:38
Deux jours...Deux longues journées durant lesquels je me rendis dans cette fameuse auberge où j'avais rencontré ce mercenaire. Deux jours à attendre une réponse à ma lettre. À croire que cet Aryel n'avait pas saisi l'urgence de ma situation...Ou bien était-ce moi, trop habituée à mon statut de petite nobliau à qui tout parvenait sans sommation dans les mains. Comment avais-je pu croire qu'on accourrait à mon aide sur simple demande ?
Ici, je n'étais rien...Rien de plus qu'une vagabonde sans intérêt pour personne si ce n'était pour d'éventuels brigands en manque de vice. Je frémis à cette idée.
Non, ces divagations ne me mèneraient à rien de concluant.
Et si mon courrier était, par hasard, tombé entre des mains bien pires que des voyous ? L'in de mes frères ou, bien plus épouvantable, mon père. Ils seraient alors au fait de ma destination.
Je les savais à ma poursuite, bien sûr. Altaïr, mon frère aîné, était arrivé à la capitale la veille, j'avais eu l'occasion de croiser sa route alors que je profitait de la foule pour errer au marché en espérant pouvoir trouver de quoi me sustenter à faible prix, la chambre que je louait dans une petite ruelle oubliée me saignait à blanc, et j'avais peu d'espoir de tenir un jour de plus sans finir à la rue.
Je n'aurais jamais que la vie puisse être aussi chère et difficile, couvée comme je l'étais dans mon cocon protecteur.
Lorsque la silhouette de mon frère se dessina à ma vue, je crut un instant que mes jours s'achèveraient ici-même, droite au milieu de la populace, tant mon cœur se serra à m'en priver d'air. Par chance, Altaïr était bien trop occupé à agiter à la vue de tous un portrait peint que je devinais être le mien.
Je pus aisément quitter les lieux, non sans bousculer les pauvres passants qui profitaient de cette journée ensoleillée. Pour ma part, une ombre glaciale semblait s'être abattue sur ma vie, tel un voile invisible dont le seul but certain était d'entraver mes mouvements, de lâcher la bride à la peur que je sentait sourdre en moi comme un pus infectieux.
- Il me faut fuir, seule, si le destin en a décider ainsi...
Récupérer mes affaires en hâte, en avais-je seulement le temps ? Il le fallait bien, je ne gardais sur moi que ma bourse, mes affaires et mon bâton bénéficiait de la protection d'un coffre que je louait au propriétaire de ma chambre lors de mes sorties.
Un dernier espoir gonfla ma poitrine, celui d'une réponse tardive ou bien le souvenir de la discussion que j'eus avec le mercenaire que j'eus avec chevalier mercenaire.
“Et puis, je ne vais pas vous laisser dans la panade, ce n'est pas digne d'un mercenaire“
- Par pitié...Faîte que l'un ou l'autre me vienne en aide !